La raison pratique et la culture du fake
Dans
les années 90, C. nous raconta qu’il avait vu des combinaisons en
latex un peu gonflables destinées à permettre au couple de sadiques
de se fouetter les uns les autres sans se faire souffrir les uns les
autres puisque non maso. C. trouvait cela ridicule ; cela ne
l’était peut-être pas tant que cela. Il y avait dans la
commercialisation de ces combinaisons en latex un peu gonflables
l’aboutissement d’une promesse de maturité sexuelle chez les
êtres humains reconnaissant leurs conneries indécrottables et
l’assumant tout en s’en moquant. C’était précisément ce qui
irritait C. soit « à quoi bon jouir de fouetter quelqu’un
si la violence n’est pas réelle ? » qui constituait le
génie politique moderne s’exprimant : « puisqu’il me
fait plaisir de fouetter quelqu’un, à quoi bon chercher des
prétextes inutiles et des victimes consentantes, puisqu’il me
suffit de fouetter un pair qui par jeu puisque connaissant le plaisir
de fouetter ,acceptera de revêtir une combinaison en latex le temps
que je le (la) fouette en attendant son tour d’être fouetteur et
moi faussement fouetté(e) puisque revêtu(e) de la combinaison. »
Ce qui n’est en fait qu’un subtil dévoilement de ce qui se
jouerait dans la soit disant mise en œuvre de la violence « réelle »
dans les comédies sexuelles.
[ce post a été intialement publié sur myspace]
Commentaires
Enregistrer un commentaire