Le carnet de notes du critique d'art non homologué (extrait) :
A la suite de
l'écoute d'une émission radiodiffusée sur les ondes hertziennes et
téléchargeable en son numérique sur la toile large et mondiale
évoquant Madame Judith SCOB, se sont présentées à moi les idées
suivantes :
« Nous ne voudrions pas ici
faire d'analyse psy-machin à trois francs cinquante (soit environ
cinquante-trois centimes d'euros) et nous ne connaissons quasiment
pas l'oeuvre ou la personne de madame Judith SCOB, ni ce qui a pu en
être dit ou écrit. Il nous a semblé cependant qu'un angle
d'approche de ce qui est donné à voir (soit une facette du cristal
de l'oeuvre taillée) pourrait être que c'est ce qui a été fait à
madame Judith Scob elle-même qui est reproduit dans ses œuvres soit
l'emmailloter dans du langage et la cacher dans une institution au
motif de sa non-conformité avec les normes standard du développement
de la bonne société industrielle et bourgeoise. Et si ces objets
émeuvent c'est parce qu'ils pourraient donner une représentation de
ce que nous faisons d'une partie de nous-mêmes. Comme des araignées
emmaillotant de leurs fils une partie d 'elles-mêmes. Peut-être.
May B. Louise Bourgeois.
Par ailleurs, il nous semble qu'à
une époque glissante où les arts et les artistes sont susceptibles
d'être instrumentalisés pour justifier des inégalités sociales
(la fameuse « creative class » sortie de la boite
crânienne des marketeurs) il serait plus judicieux et prolifique de
s'interroger non pas sur ce qu'est un artiste ou l'art mais sur ce
qui n'est pas artiste ou de l'art. Nous faisons partie des personnes
qui pensons que le propre des êtres humains est d'oeuvrer et que le
hasard est le plus grand artiste qui soit, y a qu'à regarder la
planète Terre ! n'en déplaise aux défendeurs du business « de
l'Aaaart » et du statut d'^^etre supérieur (à sa
connerie) de l'aaaartiste ! »
Ces idées m'ont
parues éclairer un angle intéressant. Il s'agirait de me les approprier,
c'est-à-dire d'essayer de les comprendre par moi-m^^eme afin de voir si j'y vois ce qui m'est décrit.
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