ADDENDA AU MESSAGE précédent :
cf le message précédent
Une personne nous a fait remarquer
que le chiffre « trente millions de mots de moins »
entendu par les enfants de trois ans élevés chez les pauvres
relevait d'une comptabilité strictement quantitative : par
exemple la phrase « saleté de gamin ! Toujours malade
quand je dois aller au concert et qu'il n'y a pas de baby sitter ! »
compte pour vingt mots entendus par un enfant. Ainsi, une mère qui
dirait à son enfant : « oh le gros doudou, il est beau le
gros doudou, il aime sa maman,le gros doudou, il adore sa maman, le
gros doudou » soit une phrase de 24 mots, quinze fois par
jour ; soit 24x15 mots ; de l'age de zéro à trois ans,
soit 24x15x365x3 = 394 200 mots entendus par l'enfant en question qui
sera beaucoup plus névrosé que celui qui n'aura jamais entendu ces
précisément 394 200 mots (rajouter 360 mots si une année
bissextile est contenue dans les trois ans]. Si l'enfant entend « le
procès de Jeanne d'arc » interprété par Suzanne FLON dont la
mère écoute un enregistrement discographique, il sera « impacté »
différemment que si sa mère écoute les chansons de Tino Rossi ou
les oiseaux du jardin dont les chants sans paroles articulées ne
sont pas comptabilisés comme « mots entendus » par
l'etude pourrie cité dans l'article de propagande à asseoir l'idée
que les classes dites supérieures dans l'ordre social gagnent plus
d'argent parce qu'elles le méritent (cf.Là).
La qualité, les amis, la
qualité....C'est très difficile à statistitiquer ….
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