Les mythologiques : notre père et Clark Gable

 Notre père et nous regardions la télévision un après-midi, peut-être dans les années 80. Il était diffusé pour la niéme fois « autant en emporte le vent » avec Elisabeth Taylor et Clark Gable dans les rôles principaux. Pour ceux et celles qui ne connaîtraient ni l'histoire du film ni celle de son tournage, Vivian Leigh joue le rôle de Scarlett O'hara qui s'est entiché d'un imbécile alors qu'au début du film un beau mec soit Rhett Butler sous les traits de Clark Gable découvre son énergie ardente et s'en entiche à son tour (de jeu du sort). Le film raconte alors leurs incessantes rencontres ratées et l'impossibilité de leur relation en raison d'eux-mêmes et de l'Histoire avec sa grande hache. L'histoire racontée le long du à moins que par le ou dans le film, le récit d'autant en emporte le vent qui fût avant un livre se déroule avant, pendant et peut-être après la guerre de Secession aux Etats-Unis d'Amérique du Nord du côté des Sudistes pour Scarlett O'Hara et des nordistes pour Rhett Butler. A un moment, ils traversent dans une charrette des lignes de combat et Rhett Butler conduit Scarlett o'Hara au delà des lignes pour qu'elle puisse rejoindre son domaine qui se nomme Tara ; lorsque Rhett Butler lui dit au revoir après ce périple, il se fait lyrique dans un décor carton pâte rougeoyant, il lui dit qu'il va aller à la guerre, qu'elle pourrait faire semblant au moins à cet instant de l'aimer afin de lui donner du courage et plein d'autres choses. Notre père avait carrément vécu la scène et comme nous ne partagions son enthousiasme, il nous demanda si nous n'avions pas trouvé cette scène belle, ce que Rhett Butler lui avait dit beau. Je crois que nous avons répondu que « c'était du cinéma » et notre père a du hocher les épaules, dépité par l'ignorance de sa fille cadette. Aujourd'hui, je crois que c'était beau et du cinéma.

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