Industries culturelles : les questions qui ne se posent pas.

Nous avons identifié plusieures questions jamais posées aux auteurs de crottes de nez en campagne promotionnelle de vente de camelotes dans les médias soit par exemple : après avoir lu votre livre (vu votre film, votre performance, votre tableau, entendu votre musique, assistez à votre concert, m'être douché avec votre gel douche, etc...) je n'arrive toujours pas à savoir comment vous prenez votre pied, comment est-ce que vous expliqueriez cela ? Je ne suis toujours demandé si cela n'était pas fatiguant et déprimant de faire de la promo alors que l'idée de produire des crottes de nez releverait précisément du désir de s'en débarrasser ? Hier après avoir lu votre livre, je me suis grattée le nez et j'ai vu une mouche se poser sur la couverture, est-ce que vous voyiez là dans ces deux évenements un rapport induit ou totalement fortuit avec votre texte ? Sacha Guitry disait « parlez, parlez, quelqu'un y entendra toujours quelque chose le concernant et vous en remerciera », est-il possible de dire que cette maxime explique votre goût pour la peinture ? Dans les années 70, votre mère explique dans Paris Match que vos premiers mots ont été effectivement « areuh, areuh », ceci expliquerait-il votre travail littéraire sur les clichés et les stéréotypes ? (liste non exhaustive)

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