POLEMIQUE : LETTRE TYPE
Nous
voudrions protester de la sous-représentation parmi les artistes
présentés à l’exposition, d’artistes à mobilité réduite ou
de petite taille, d’artistes dont les ascendants parlaient breton
ou indo-européen couramment, d’artistes chauves ou hyperchevelus,
d’artistes hermaphrodites ou dénués de sexe. Par ailleurs,
l’absence totale d’informations dans le catalogue concernant les
préférences sexuelles, la situation familiale, l’état du casier
judiciaire, le niveau de revenu en KF annuel, le résultat du texte
HIV, le nombre de personnes à charge et le nombre de doigt de pieds
des artistes présentés nous laisse dans une obscurité totale quant
à la réelle représentativité du peuple français au travers des
artistes présentés. Par ailleurs, il s’agirait également
d’interroger le choix du bâtiment, (pourquoi le choix d’une
architecture extérieure du dix-neuvième pour présenter les œuvres
du vingt-et-unième ?) , le choix classique et jacobin de la
capitale administrative (pourquoi pas Ajaccio, Vichy, Saint-Pierre et
Miquelon, Courchevel, Tahiti ou les locaux de l’ambassade de France
à Melbourne ?), le choix d’une économie subventionnée pour
soutenir la production artistique (pourquoi ne pas dépenser les
mêmes sommes pour aider le marché à maintenir la valeur des stocks
options dont le produit de la vente pourrait servir à acheter des
œuvres d’art ?) et bien sûr l’oubli totale dans le
catalogue de la mention des artistes de l’art rupestre dont les
artistes consciemment ou inconsciemment se sont inspirés et dont les
droits d’auteur aux ayants-droits (c’est-à-dire à peu près
toute l’humanité si l’on se réfère aux dernières
connaissances en matière de génétique) sont systématiquement
négligés. Que la sociologie, la psychologie et l’ethnologie de
l’art puissent nous ouvrir les yeux sur ces scandales, que diable !
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