Georges lit le bilan économique et social de l'année 1989, une brochure établie par le service économique et les correspondants du journal Le Monde (France) en 1989 et sous-titré « Vent D'est ».

Georges avait reçu par la poste le dossiers et documents « bilan économique et social de l'année 1989 » publiée par le journal LE MONDE en 1989. Ces envois anonymes fatiguaient Georges plus qu'ils ne l'intriguaient. Il avait l'habitude de ne pas les lire par précaution mais dans le cas d'une brochure publique publiée dans les années 80, Georges estimait qu'il devait être possible de la supposer exempte de phrases ou images clefs destinés à débloquer chez lui un comportement pour lequel il aurait été conditionné à son insu alors qu'il dormait, regardait des conneries à la télévision ou sur internet, parlait avec une pute, etc... Georges estimait qu'il n' y avait pas de risque à lire cette brochure. Georges pouvait se tromper. Cependant son mental était assez éveillé par en dessous pour suppléer.
« Conseil de coopération du Golfe : Un difficile Dialogue : Au fil du temps, le Conseil de coopération du Golfe (soit l'arabie Saoudite, le bahrein, le Quatar, le Koweit, les Emirats arabes unis et Oman) prend de plus en plus l'allure d'une union douanière, et les problèmes auxquels elle est confrontée sont d'ordre tarifaire. Le partenaire- adversaire est clairement identifié : la communauté européenne.
Au premier plan figurent les produits pétrochimiques qui font depuis plusieurs années l'objet d'après négociations entre les experts du CCG et ceux de Bruxelles le désir du Koweît de Bâtir à son tour une forte industrie pétrochimique ne devrait pas simplifier les données du problème. Mais plusieurs pays pays du Golfe, notamment Bahrein et Dubaï produisent également de l'aluminium qui entre en compétition avec celui qui sort des usines européennes. Le CCG voudrait obtenir de la CEE qu'elle abaisse ses tarifs dans ce domaine aussi.
Côté européen, la commission consciente de la nécessité de renforcer le dialogue politique avec les six pétromonarchies, la Commission a proposé, en octobre, de conclure entre les deux ensembles un accord de libre-échange, en dépit des réticences des industriels européens. Ces derniers bataillent ferme, arguant que la Commission de Bruxelles se prépare à accorder au pays du Golfe qui bénéficient déjà d'une énergie et d'une matière première bon marché, des conditions bien plus favorables que celles qu'ils rencontrent sur leurs autres marchés aux etats-Unis et en Extrême Orient.
Cependant, à en croire l'inamovible ministre de l'industrie de Bahrein, Youssef Shiraw, la conclusion d'un tel traité pourrait être retardée par l'impossibilité des six pays du CCG de se mettre d'accord sur un tarif extérieur commun. C'est ainsi que l'accord douanier signé en 1984 par les six pays du CCG n'est toujours pas entre en vigueur faute d'une harmonisation des droits de douane. »
L'article était signé Olivier DA Lago comme tous les articles de cette partie dans la brochure consacrée au Proche-Orient. Georges trouvait cela totalement passionnant et lu l'article consacré à l'année 1989 au Qatar : « Le Budget 1989-1990 (démarrant au 1er avril) est un budget de stabilisation : le déficit prévu est de 1?5 millard de dollars (1,7 l'année précédente), les dépenses baissant de 3,4 à 3 ,1 milliards de dollars. Le minsitre des finances et du pétrole, Cheilh Abdelaziz bin Lhallifa Al Thani, a indiqué que les administrations devraent s'en tenir strctement à leur budget.
Pour la première fois de son histoire, le Qatar a emprunté sur l'euromarché, ce que, pour sa part, le sultanat d'Oman fait depuis plusieurs années. Il s'agit d'un crédit à cinq ans de 200 millions de dollars, comprenant un délai de grâce de deux ans et demi. A la surprise des analystes, Le Qatar ne s'est pas tourné vers une banque arabe, mais vers une banque américaine , la Chase Manhattan, qui a souscrit la totalité du prêt. Au début de l'année, la Qatar General Petroleum Corporation avait déjà emprunté à trois ans 400 millions de dollars pour le développement d'un gisement de gaz off-shore.
Les citoyens du Qatar (non compris les immigrés dont le nombre dépasse la population autochone) se comptant par dizaines de milliers seulement, l'endettement de l'émirat par tête se situe à un niveau élevé. Cependant, le Qatar reste un bon risque finacier étant donné l'abondance de ses ressources en Hydrocarbures. »
à suivre.

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