1870, un poème de peut-être 2004
1870
Je
fréquentais les poètes,
Les
images étaient mortes, bêtes,
De la
source jaillissaient
Les
mots purs de qui j’étais.
De ce
silence enfin appris
J’avais,
le droit, acquis,
Nulle
autre volonté
Ne
venait s’immiscer.
Et mes
oreilles enfin
Entendaient
les refrains ;
Il n’y
avait rien à dire
Juste
à prononcer,
Il n’y
avait rien à dire
Juste
à s’esquiver.
Et de
ces chants patiemment attendus,
Savamment
entendus,
Doucement,
celui qui, reclus,
Sans
embruns, ni huée, disparut,
J’en
restai émue,
A
moins que nue
La mémoire ne m’en
était revenue.
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