le neutrino et moi (en cours)

lorsque j'étais petite et qu'un bruit assourdissant se faisait entendre dans nos montagnes, il était dit qu'un avion venait de franchir le mur du son parce que se déplaçant à plus de 360 mètres par secondes ce qui expliquait ce bruit déchirant l'espace. Récemment, des neutrinos auraient franchi le rideau de la lumière parce se déplaçant à plus de 3600 mètres par secondes sans que nous en ayons été ébloui ...

le neutrino apparaît dans ma vie dans les années 80 : je suis âgée de 16 ans ou dix-sept ans, j'habite Thonon-les-Bains. Le professeur de sciences physiques nous explique l'hypothèse posée de l'existence de cette particule qui aurait une charge et soit pas de poids soit un poids négligeable en nous relatant peut-être l'expérience de fermi. Il attira notre attention sur le fait que les conséquences du poids réel (minime ou nul) de cette particule déduite de l'observation serait énorme sur nos conceptions du monde. J'avais demandé pourquoi et le prof nous avait expliqué que dans le cas d'un poids nul, l'univers est stable, et dans le cas d'un poids infime, l'univers est en expansion,

Puis quarante quatre mille couches géologiques et de conneries télévisuelles [dont notamment deux années à faire des travaux pratiques de physique avec un canon à electrons] se placent là-dessus jusqu'à ce que je fasse un rêve à la fin des années 80 à la texture de ceux dont on se souvient longtemps : je me trouvais au café des philosophes à Lausanne et je me levais en criant à la manière d'euréka "si le neutrino n'a pas de masse, Benveniste a raison" et me reveillais. à l'époque, ce rêve paraissait plus compréhensible car le Benveniste faisait écho non pas au sémiologue fameux mais au savant français qui avait émis la théorie de la mémoire de l'eau.

(à suivre)

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