il y a exactement un an nous écrivions cela
Monsieur TOURRE fait du DUCHAMP sans le savoir.
Il nous a semblé étrange qu'en l'an 2010, il se trouvait encore des personnes pour discuter sans en rire pendant quarante minutes de "l'art contemporain". en effet, il nous avait semblé en l'an 2010 que "l'art contemporain" n'existe pas était un principe acquis mais qu'il existe bien des arts contemporains ou plus précisément des œuvres d'art dont la création nous sont contemporaines au sens du temps objectif bien que cela n'empêche nullement que nous puissions à un moment donné du point de vue de notre temps subjectif de nous sentir contemporain d'une toile de Goya par exemple. Ainsi, en l'an 2010, il conviendrait de rappeler que les monochromes ne sont pas des œuvres "contemporaines" mais seraient apparues grosso modo il y a quatre vingt, cinquante, quarante ans. Par ailleurs, ceux qui critiquent les monochromes n'ont qu'à essayer d'en peindre un (faire l'expérience de peindre un monochrome sur une toile avec des pinceaux et de la peinture (éviter le rouleau et la peinture des peintres en bâtiment) et ce afin de mieux comprendre ce qu'est un monochrome. Ensuite, qu'un monochrome coûte 200 000 euros ou 0.50 euros est un autre sujet de discussion comme par exemple discuter des prix des forfaits de la téléphonie mobile (les communications dans le réel ne coûtent rien, les réseaux en durs et leur entretien un peu, les vendeurs et les pubs beaucoup) bref cela renvoie à des discussions sur l'organisation économique et les traductions en valeur que se donnent une société lambda à un temps t. Ainsi les ready-made de Duchamp loin d'être des "oeuvres" était aussi d'abord cependant néanmoins quoique des "discours" critique sur les instances de légitimation et d'autorité des institutions artistiques, certains diraient des objets purement performatifs, des squelettes d'oeuvres. Ainsi les produits dits "toxiques" des institutions financiers sont aussi si l'on en croit les courriels de monsieur TOURRE du même ordre que les ready-made : "des produits qu'ils ne seraient possible de pricer" et qui font exploser le monopole de l' "autorité" usurpée par les financiers ces dernières dix années sur les autres domaines que les leurs permettant ainsi à chacun et chacune de se réapproprier le discours sur la valeur (de telles ou telles oeuvres ou de tel ou tel valeur financière attribuée) et d'en discuter (démocratie économique, culturelle, cultuelle)etc, blablabla,A peu près, plus ou moins, néanmoins, quoique,
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