il y a à peu près un an nous écrivions ceci

TD "On vit une époque formidable" :

Entendu à la radio que de nos jours l’affect serait considéré comme un traitement de l’information : exercices de raisonnement sur cette base intellectuelle :

celui ou celle qui a un traitement négatif de l’information a un affect négatif,
celui ou celle qui a un traitement positif de l’information a un affect positif,
celui ou celle qui a un traitement neutre de l’information a un affect éclairé,
celui ou celle qui s’amuse à déjouer les eventuelles considérations sur les traitements des informations et contradictions inhérentes à cette conception a un affect ludique.

Manquement au raisonnement : le traitement des informations doit considérer la réception l’émission et le contexte de réception et d’émission sans omettre malgré tout de considérer in tant soit peu dans la mesure du possible les informations en elle-même et les contexte de surproduction d’informations et de diffusion d’informations toxiques.

Conclusion anecdotique et sans rapport avec notre affect :M. TOURRE n’était pas un mauvais bougre, simplement dépourvu de conscience politique à l’image de la société dans laquelle il s’inscrivait et en constituait une élite, sa « masturbation intellectuelle » en créant des produits impossibles à « pricer » pour les marchés révèle donc peut-être le grand retour du refoulé politique qui pourraient s’énoncer ainsi : les marchés veulent faire la loi mais ils sont aussi dépourvus que les autres face à l’inconnu. Merci donc aux inconscients politique des traders et ingénieurs de la finance internationale qui ont permis de révéler l’ineptie du dogme financier et de saper définitivement leur prétendue monopole à l’autorité sur le déroulement des affaires de ce monde.( de nos mondes).

Autre éclairage sur les questions relatifs au prêt-à-penser intellectuel concernant le « traitement des informations »: trouvé dans le journal Libération ( 25 et 26 septembre 2010) : « le chamanisme est le lieu de la créativité intellectuelle dans des sociétés comme celles des sociétés Yanomami. Ce sont les chamans qui ont la charge de digérer toutes nouvelles informations avant de tenter d’expliquer et de donner du sens au choses. »

Prévention : à ceux et celles qui s’empressaient de faire des analogies douteuses avec nos sociétés, nous rappelons que dans les sociétés Yanomani, les humains vivent presque nus avec la nature et par exemple que leurs sociétés ni ne connaissent ni n’auraient développé des concepts comme ceux de « prostitution », « marketing intellectuel », « conquête du pouvoir », « maître et possesseur de la nature » (celui-là est celui qui me fait le plus rire si tant est qu’il soit encore possible en l’an 2010 de rire de la bétise) , « surproduction et manipulation intellectuelle », « marchands d’art et marchés de l’art », « droits d’auteurs et propriété intellectuelle », etc. A mettre en parallèle avec la réponse de l’anthropologue qui vit avec les Yanomani à la question dans le même article lui demandant s’il a vu le film de Cameron avatar : « Oui, et cela m’a profondément énervé ; On retrouve tous les poncifs du western américain avec le héros étranger qui épouse la fille du chef et qui sauve les sauvages qui sont trop couillons pour se débrouiller tous seuls … Insupportable. »