Le Horla (suite, extraits)
Dimanche 20 mars 2011-03-20
Le Horla (suite, extraits)
Je m’étais levée très tôt, après un café bouillant, j’avais somnambuliquement fait un peu de peinture, puis alors que je faisais machinalement ma toilette tout en me débattant contre un démon pas du tout daïmon (tous ces monstrinets qui ambitionnent au monstrueux, on ne rend vraiment pas compte à quel point la bétise de l’ambition fait des ravages dans tous les domaines) , bref, me peignant les cheveux tant bien que mal alors qu’un ou une imbécile voulait me faire faire je ne sais quel truc absurde (contemplation d’une bouteille de shampoing ou autre truc de ce genre à moins que dans cet acabit) bref, alors qu’une brosse à cheveux démêlait les écheveaux, les chevaux des cheveux à moins que juste remettant un peu d’ordre dans une tignasse (y a-t-il un rapport avec Tîgnes ou La Plagne ?), nous entendîmes la radio qui avait du être allumée à l’insu de notre plein gré et dès lors les combats cessant nous entendaûmes distinctement la voix de mademoiselle Juliette Binoche ânonner des phrases aussi consternantes que « Tu feras ce que je te dirais de faire, tu resteras toujours avec moi et ne feras rien sans moi, etc… » , pris dès lors d’un formidable désir de rire aux éclats très très fort, nous entendîmes la voix de mademoiselle Audrey Pulvar dire que mademoiselle Juliette Binoche avait lu un poème de « nousnavonsoubliélenom » intitulé « féminin créateur » : ah bon ! Nous aurions pourtant juré entendre les paroles imbéciles d’un ou une wanna be a dictateur dans toute sa splendeur ( misère) , non ?
Le Horla (suite, extraits)
Je m’étais levée très tôt, après un café bouillant, j’avais somnambuliquement fait un peu de peinture, puis alors que je faisais machinalement ma toilette tout en me débattant contre un démon pas du tout daïmon (tous ces monstrinets qui ambitionnent au monstrueux, on ne rend vraiment pas compte à quel point la bétise de l’ambition fait des ravages dans tous les domaines) , bref, me peignant les cheveux tant bien que mal alors qu’un ou une imbécile voulait me faire faire je ne sais quel truc absurde (contemplation d’une bouteille de shampoing ou autre truc de ce genre à moins que dans cet acabit) bref, alors qu’une brosse à cheveux démêlait les écheveaux, les chevaux des cheveux à moins que juste remettant un peu d’ordre dans une tignasse (y a-t-il un rapport avec Tîgnes ou La Plagne ?), nous entendîmes la radio qui avait du être allumée à l’insu de notre plein gré et dès lors les combats cessant nous entendaûmes distinctement la voix de mademoiselle Juliette Binoche ânonner des phrases aussi consternantes que « Tu feras ce que je te dirais de faire, tu resteras toujours avec moi et ne feras rien sans moi, etc… » , pris dès lors d’un formidable désir de rire aux éclats très très fort, nous entendîmes la voix de mademoiselle Audrey Pulvar dire que mademoiselle Juliette Binoche avait lu un poème de « nousnavonsoubliélenom » intitulé « féminin créateur » : ah bon ! Nous aurions pourtant juré entendre les paroles imbéciles d’un ou une wanna be a dictateur dans toute sa splendeur ( misère) , non ?
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