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Affichage des articles du juillet, 2010

A quoi pense la littérature ? (contribution) :

(ce post a été intialement publié sur myspace) La littérature déploie à l’aide de l’emploi hors pouvoir du langage un mode de pensée particulier. La littérature serait l’exercice de destruction de toute théorie pour déployer à l’aide d’un usage particulier du langage des chemins d’accès hors rapport aux pouvoirs. La littérature s’emploie à déjouer les faux semblants des pouvoirs pour raconter les histoires qui sans elle ne seraient pas racontées et rapportées et dont l’humanité manquerait ainsi de se comprendre dans ses variétés et unités profondes au travers des âges. La littérature est un gai exercice enfantin pratiquée avec sérieux destiné à révéler la triste comédie jouée par les adultes à eux-mêmes. La littérature tente de raconter le visage de l’humanité une fois démaquillée. Il est possible que la littérature soit le seul point de vue du squelette qui se souviendrait de la chair et des organes. L’adversaire de la littérature serait la propagande. Il est possible que to

Les populistes et leurs sbires psychiques (suite) :

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Alors une petite voix lui dit : Et maintenant tu vas haïr SARKOZY ! Il expliqua avec calme à la petite voix arriviste qu’il ne servait à rien d’haïr une personne qu’il ne connaissait même pas, qui n’était pas du même bord politique que lui, qu’il avait assez à faire avec ceux qui se disaient de gauche et qui était en fait de droite et que « haïr Sarkozy » ne servait la cause que des populistes qui voulaient simplement conquérir le pouvoir et s’en servir pour favoriser leurs potes à peu près comme ce que fait Sarkozy avec peut-être même ce supplément retors des populistes de gauche soit « leur bonne conscience ». Il s’aperçut alors que la petite voix était complètement stupide et ne faisait que répéter ce qu’il lui avait été demandé de dire puisqu’elle fût incapable de comprendre ce qu’il lui disait. L’homme alors s’entreprit de lui expliquer que la haine ne servait que les imbéciles et qu’intimer quelqu’un de « haïr sarkozy ou bidule chouette » n’était peut-être

Histoire de France (évolution) :

Le peuple gaulois, Le peuple chrétien, Le peuple du roi, Le peuple des Parlements, Le peuple françois, Le peuple philosophe, Le peuple des barricades, Le peuple écrivain, Le peuple des instituteurs, Le peuple de gauche, Le peuple de bureaux, Le peuple qui dit n’importe quoi sur le web, ce post a été intialement publié sur myspace

les années 70

la vedette verte et alain krivine from manuelle YERLY on Vimeo . A la fin des années 70, il était possible de voir inscrit sur les digues du port de plaisance de Dinard et depuis la vedette verte reliant par mer Dinard et Saint Malo un grafitti interpellant l’humanité : « Libérez Krivine ! ». Notre père nous dit que ce graffiti devait dater de mai 1968, période où monsieur Alain Krivine avait du être enfermé quelques jours à l’occasion des événements dits de « mai 1968 » où la jeunesse étudiante française avait revendiqué plus de liberté de ton et de mœurs et qu’ ainsi, depuis, dorénavant, il n’était donc nullement nécessaire de se préoccuper de « libérer Krivine » puisque celui-ci avait été libéré depuis longtemps. Puis nous arrivions à Saint-Malo, où se trouvait un manège sur lequel nous effectuions plusieurs tours et même plus si nous étions parvenues à attraper la queue du renard qui pendait au plafond du manège. Puis le graffiti fût nettoyé. Puis le manège fût déplacé. Puis

Dans les années 90

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Dans les années 90, nous étions allées à la fondation Cartier voir une reconstitution recréation de performances créées à la fin des années 60 à La Judson Church. Il nous paraissait bizarre à l’époque de rejouer des performances, et si nous comprenions l’intérêt pour les danseurs, nous en étions génés en tant que spectateurs. De façon confuse à nos esprits, la performance avait à voir selon nous avec la charge mentale, l’inconscient collectif, les tensions désirantes, l’effraction, le trou, l’irruption et ainsi reconstituer des performances qui étaient déjà passées ( entendez dans les mœurs, dans les corps, dans les esprits) nous semblaient à l’époque une absurdité ou plutôt un contre sens. Cependant, une performance eut lieu, l’inattendu et le non-prédit se cristallisa alors qu’une personne avait par erreur pousser un peu une des grandes verrières de la Fondation et qu’une danseuse dans son parcours de course molle ne le vit et se mangea en pleine face la vitre fermée, son cor

Pour une meilleure compréhension (exégétique) de l’ouvrage La vie sexuelle de Catherine M (Catherine Millet, 1999) nous conseillons la lecture de l’ouvrage La Peinture et le Mal (Jacques Henric, 1983). Comme dirait Duras, « je ne comprends pas d’où çà s’écrit » … [peut-être parce qu’elle le formulait « je ne comprends pas d’où l’on écrit]

Dans les années 90,

Dans les années 90, J m’expliqua qu’il avait étudié à la Julliard School of Performing arts, comme nous ne savions pas ce qu’était la Julliard School of performing arts, J nous expliqua mi résigné mi interrogatif qu’il s’agissait de l’école dans laquelle a été tourné le film « Fame ». Nous répondaûmes « Ah, oui » tout en sachant bien que cette référence ne signifiait pas grand-chose si ce n’est que le film Fame a été vu par beaucoup de personnes au travers le monde. Il est possible que nous lui ayons demandé alors des informations plus solides, nom des professeurs, type de danse enseigné, influences diverses etc, mais aujourd’hui ce dont nous nous souvenons c’est « J a fait la Julliard School of performing arts, l’école dans laquelle a été tournée le film Fame ». (exercices analogiques : j’ai habité quelque temps près de la Place Saint Jean à Lyon où a été tourné le film « l’insupportable légéreté de l’être ») [ce post a été initialement publié sur myspace]

Entendu pour de vrai à la radio par une personne dont nous avons oublié le nom : «  on ne peut pas relégitimer la parole politique que par les mots. Il faut trouver autre chose. » Ben, peut-être des actes ? des visions politiques ? des projets politiques ? des pensées politiques ?

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Who cares about people ? [fait divers]

Lu dans Le monde diplomatique, juillet 2010. Courriel de monsieur TOURRE, trader modèle, de Goldman Sachs, désormais en congé payé pour une période indeterminée : « Quand je pense que c’est un peu mais qui ai participé à la créationn de ce produit [les CDOs, produits financiers comprenant les crédits hypothécaire douteux à l’origine de la crise cite « subprimes »] qui soit dit en dit en passant est un pur produit de masturbation intellectuelle le genre de truc que tu inventes en te disant : « et si on créait un machin qui ne sert absolument à rien qui est complétement conceptuel et hautement théorique et que personne ne saurait pricer , [dont personne ne sait déterminer les prix] ? ». Monsieur TOURRE pourrait-il envisager de se masturber intellectuellement dans ses toilettes et dans le cadre de sa vie privée ?  [ce post a été intialement publié sur myspace] 

Dans les années 80

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Dans les années 80, Lo d’Evian avait fait une grande fête pour son anniversaire. La fête se déroulait dans les nouveaux locaux du collège qui avait mis tant d’années à être construit et où son père officiait comme intendant ou administrateur, bref l’autre boulot que principal. Nous y étions allés avec O, la fille des W., ainsi que Marie, non pas fille d’apiculteur, mais future compagnon d’Emmaus, qui m’avait fait connaître les flocons d’avoine et Francis Lalanne. Bref, comme la fête ne démarrait pas, nous allâmes, O., nous-mêmes et les frères de Lo d’Evian, et alors que partis chercher des cigarettes, jouer au babyfoot et boire des bières dans un des rares « canis » (entendez « bar ») de cette ville thermale dont un des maires fût assassiné en raison de la paix qui y avait été signé dans la guerre dite d’Algérie et ce à la fin des années 50. Bref, nous jouions au babyfoot afin de fuir une fête qui ne prenait pas et lorsque nous rentrâmes bien échauffés, une quinzaine de suisses al

La société de la performance, Debord Reenactement II

La société à la tentation performative s’énonce comme un vaste brouhaha de paroles inutiles pratiquant l’intimidation de l’intimation par la multiplication de questions et injonctions abusives afin de servir intérêts mal compris car de courte vue tout en recouvrant les silences et les joies d’où répondent certaines vérités. [or Don’t even try to pretend that I work for you cause you’re just a mouth full of bullsheet.] Ce post a été intialement publié sur myspace.

Roland Barthes et le pouvoir d’achat.

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Nous entendamûmes sur les ondes radiophoniques une lecture du journal de Roland Barthes en voyage en Chine où celui-ci expliquait que « le shopping le faisait revivre » alors qu’il traversait une sorte de platitude écritatoire. Nous comprîmes alors ce léger embarras que nous ressentions parfois à la lecture de quelques textes de Roland Barthes (ce faux style qui a comme dirait Rabelais empoisonné le monde). En effet, il ne dit pas «  j’ai relu Untel ou untel (Rousseau, Queneau, Montaigne, etc..) et me suis dès lors senti revivifié » mais « suis allé faire du shopping et me suis senti revivifié » (assez décevant mais il est possible toutefois de saluer son honnêteté : il aurait en effet pu écrire pour la galerie « ai lu marivaux et me suis revivifié » alors qu’il aurait été en fait faire du shopping) poil à Bejing. ce post a été initialement publié sur myspace.

Who cares about people ? [notre blague préférée]

Jonathan se croyait directeur d’une petite et moyenne entreprise dans une ville moyenne d’une campagne reculée. Il se croyait en négociation pour le rachat de sa structure par une multinationale pour laquelle il avait longtemps sous-traitée et qui, cherchant à éviter les futures taxes sur la main d’œuvre délocalisée dont les multinationales avaient été averties par leurs potes œuvrant dans les ministères, se dépêchaient de racheter quelques sous-traitants, histoire de pouvoir exhiber dans les statistiques quelques salariés dans les campagnes reculées, et ce à peu de frais, puisque bien sûr les potes des multinationales œuvrant dans les ministères avaient négligé d’en informer Jonathan et ses semblables afin que l’argent que les multinationales ne donneraient à Jonathan et ses semblables soient économisées par les dites multinationales moins leurs pots de vin. Bref, Jonathan, se croyant en veine de cet intérêt si soudain porté à sa petite et moyenne entreprise, apprit que le p

Résumé des épisodes précédents :

 ce qui n’apparaît pas dans leur lecture de Bartleby est la dimension de la violence sociale dont parle Bartleby en répondant sur un pied d’égalité aux phrases ou questions qui lui sont posées et ne s’inscrivant dans les formules convenues : ainsi « voulez –vous bien avoir l’obligeance et l’amabilité de me passer ceci » ce à quoi bartleby répondant simplement « je ne préférerai pas » réinjecte le discours de son propre désir dans une situation qui le nie ( où il n’est pas censé l’exprimer réellement) . Ce qui bien loin d’un quelconque propos sur le négatif est au contraire un positif. ce post a été initialement publié sur myspace.

Entendu à la radio un homme situé politiquement à gauche dire « et ils ne courbent pas le dos en prenant des notes, ils répliquent, c’est quand même une puissance La Chine ! » Nous avions cru comprendre que ce genre de mentalité caractérisait la droite politique (soit l’humanité divisée entre la race des seigneurs et ceux qui courbent le dos), la gauche politique se caractérisant par l’ambition de vivre ensemble, mais pas trop collé non plus, vers l’horizon de la liberté, de l’égalité et la fraternité. Il se peut que nous ayions mal compris la différence entre la gauche et la droite politique.

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Exercices de scepticisme appliqués au concept véhiculé de « care » , extraits :

Dire que ce sont les personnes subalternes qui prennent « soin » des autres est un préjugé social, il pourrait être dit que l’élite « sociale » sont précisément les personnes qui prennent soin du tissu social. [ce post a été intialement publié sur myspace}

Notes techniques pour commission sur les débats sur le téléchargement :

Il faudrait bien séparer différentes problématiques : la rémunération des personnes par qui passent et dont résultent les œuvres circulant, la diffusion et la circulation des œuvres, le business des industries culturelles. Une fois ces trois axes dégagés, alors les discussions sur le téléchargement des œuvres sur internet peut être mieux mené. Ainsi, la rémunération des personnes par qui passe et dont résultent les œuvres circulant peut être rattachée à la problématique de la rémunération du travail des êtres humains, notamment depuis qu’il est su que la révolution de la rationnalisation du travail et de l’emergence de concept comme « la rémunération à la tâche » aurait surtout été une catastrophe ayant failli éliminer tout ce qui faisait la circulation, tout ce que rajoutait chaque humain singulier pour s’approprier malgré les phénomènes d’industrialisation son travail journalier. Ce qui permettait à chaque être humain de préserver sa part sans en être

Les mythologiques :

La mère de notre père avait le profil typique du Juif Schultz bien qu’elle soit catholique pratiquante et croyante ; notre père lui considérait que du côté de sa mère, ils étaient d’inspiration janséniste [complément encyclopédique (le petit larousse 2009) : Le jansénisme fut d’abord un mouvement religieux qui se développa au XVIIe et XVIIIe siécle, notamment en France où Port Royal apparût comme son principal foyer, en Italie aux Provinces Unies. S’appuyant sur l’augustinus de Jansénius, ce mouvement privilégiait l’initiative divine face à la liberté humaine, s’opposant ainsi aux jésuites, qui accordaient à celle-ci un plus grand pouvoir. En 1653, il est condamné par le pape Innocent X. Au-delà de ces querelles théologiques sur la grâce, le jansénisme, qui trouva un terrain favorable dans la bourgeoisie parlementaire, gallicane et austère, manifesta une opposition à l’arbitraire royal et la morale mondaine des jésuites.] Le père de la mère de notre père était doué pour les a

Pastiches (sur l’air de Déshabillez-moi)

Désynchronisez-moi, De toutes ces connes Qui font carrière dans la com Désynchronisez-moi, N’ayons plus à entendre L’inanité novlangue Désynchronisez-moi, De toutes ces connes Complètement atones Désynchronisez-moi, De l’ordre économique, Retour du politique Désynchronisez-moi, Du blabla communicationnel, Esthétique de nos fesses relationnelles Désynchronisez-moi, Des fliquettes déguisées en mère Supercherie du blabla care Désynchronisez –moi, Qu’il y ait un gros bug Dans les fichiers qui m’tuggent Désynchronisez-moi, Et vous Débranchez tout ! [ce post a été intialement publié sur myspace]

Le cas KERVIEL : explication

Nous avons lu que des professionnels de la justice et des professionnels des choses économiques s’interrogeaient à savoir si monsieur KERVIEL était un terrorisme ou un extrémiste et restaient perplexe sur ses motivations. Monsieur KERVIEL lui-même ne pouvait se douter que si tout le monde connaît bien l’écart entre ce qui est dit officiellement et ce qui se fait réellement et joue dans son aire de jeu selon de savants quoiqu’approximatif calculs de risques et profits encourus (poil au Q), personne ne peut le dire explicitement et donc qu’ainsi implicitement la confiance qui lui était porté était la reconnaissance qu’il semblait avoir un truc et qu’il maitrisait la situation. Donc Kerviel n’est ni un terroriste, ni un extrémiste, il est juste l’exact reflet du problème de la classe moyenne : leur croyance en l’existence réelle de maîtres. En effet, contrairement aux valets qui savent pertinemment qu’il n’y a de maîtres que parce qu’eux sont valets et s’en amusent, (s’amusent