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Affichage des articles du juin, 2010

L’état du monde en 2010

« T’as une banane dans l’oreille . » Quoi ? T’as une banane dans l’oreille ! Quoi ? Parle plus fort, j’ai une banane dans l’oreille. {ce post a été initialement publié sur myspace]
Nous vîmes passer dans notre village deux clônes de Paris Hilton et nous nous étonnâmes de ce résidu du monde dépassé de la frime sociale, de la kitsch pornographie, de la religion de « jenculemonprochainparcequejemecroismalinetparcequejelevauxbien », en un mot cette vision d’horreur de la forme du virus de la peste qui avait sévi en Europe dans la première décennie du XXIe siècle et qui avait failli décimer l’humanité. Restait le cas des « malgré nous » de cette période : réalité ou simple posture pour éviter la tonsure ? [ce post a été intialement publié sur myspace]

Le 28 juin 2010 (hommage à Brisset) :

Considérations périphériques : Nous ignorons ce qu’il en ait dans les autres langages mais nous souhaiterions rappeler le bien être spirituel dont peuvent bénéficier les danseurs et danseuses professionnelles exerçant en territoire linguistique francophone et qui ont le plaisir ainsi de revêtir comme bleu de travail un justaucorps soit un juste-au-corps. Bien sûr ceux et celles qui préfèrent revêtir un académique n’ont pas les mêmes ambitions sociales et économiques que ceux et celles même non professionnels qui préfèrent se revêtir d’un juste-au-corps. Quant à ceux et celles qui préfèrent revêtir des collants nous ne pourrions que leur conseiller de consulter.  [ce post a été initialement publié sur myspace] 

Dans Paris, un film de Christophe Honoré, remarques périphériques

Le personnage de Paul interprété par Romain DURIS raconte à son frère interprété par Jonathan que son amie adressait parfois une prière « Paul aime Anna » et qu’au bout d’un moment elle ressentait la présence de l’amour, puis mi honteux, mi-joyeux, il avoue à son frère avoir essayé mais que cela n’a pas marché. Or nous l‘avons vu auparavant non pas évoquer une prière « Anna aime Paul » mais répéter la phrase « J’aime Anna » ce pourquoi bien sûr la formule ne fonctionne pas. Le personnage d’Anna danse. Nous pouvons rapidement voir que ce personnage a un corps dépourvu de toute energie tellurique. Le personnage sautille à côté de la musique et n’a aucune conscience de son centre de gravité. Dynamique ventre plat (la fille pose pour des pubs et des photos de mode) mais pas nombril vivant. Dans la même scène, le personnage de Paul interprété par Romain Duris vient la rejoindre pour « danser » et nous assistons médusé à une caricature des blancs urbains croyant danser, heureus

Dicton du XXI e siècle :

N’oubliez pas que c’est le dindon qui fait la farce et non l’inverse. Le pronostic de l’erreur est souvent légèrement erronée en l’absence de nez. Les empêcheurs de vivre en rond ne s’entendent pas avec les empêcheurs de tourner en rond, pas plus qu’avec les rondes des dépêcheurs. Le sphinx de Thèbes vous pose des questions : Ëtes-vous communicant ? ou communicancan ? [ce post a été initialement publié  sur my space]

La garden party (suite) : TD _________

Nous apprenons au travers le journal Libération daté de ce jour que nous lisons de traverse le détail de la facture de la garden party donné à L’Elysée le 14 juillet 2009 en mémoire des sans culottes qui prirent d’assaut la prison de la Bastille où ne se trouvait nul prisonnier excepté peut-être le marquis de Sade, bref : 295 921 euros ont été facturés au titre de frais d’aménagement de tentes ( ??) : sont-ce des tentes QUECHUA ? Cela ne vous paraît pas un peu beaucoup ( équivalent de 74 personnes pouvant recevoir pendant un an le minimum considéré de survie communément appelé RSA) 80 15 euros ont été facturés au titre de frais divers ( ??) : cela ne vous paraît pas un peu vague comme énoncé ? Là, nous avons déjà près de 370 000 euros qui ne concerne nullement ni la nourriture, ni les boissons. En tant qu’actionnaire minoritaire du trésor Public qui a réglé cette facture nous voudrions dire qu’il ne nous a pas échappé depuis l’affaire ERRON que la comptabilité et la fac

Toute chose bien comprise s’énonce clairement (suite)

Nous lisons (de travers et en traverse bien sûr) le journal Libération daté de ce jour , extraits : « « France inter est une radio qui coûte cher à l’actionnaire, qui n’est pourtant pas bien traité par la station . » Parmi les multiples boulettes de Philippe VAL en un an de France Inter, celle-ci lâchée en décembre, est la plus caractéristique. Car l’actionnaire, c’est Nicolas Sarkozy, celui qui , depuis 2009, nomme les présidents de l’audiovisuel public. Celui à qui il faut donc, à en croire Philippe Val, rendre des comptes. » Que monsieur Philippe VAL dise des conneries c’est une chose (et ce ne serait pas la première fois dirait monsieur SINE) c’est une chose donc mais il est encore plus radical de bien démonter le raisonnement jusqu’au bout. Soit si il y a actionnaire de la radio publique française, eh bien, ce sont les citoyens français puisqu’eux-mêmes actionnaires de fait du Trésor Public auquel ont contribué les contribuables français (qui peuvent d’ailleurs ne pas êtr

La raison pratique et la culture du fake

Dans les années 90, C. nous raconta qu’il avait vu des combinaisons en latex un peu gonflables destinées à permettre au couple de sadiques de se fouetter les uns les autres sans se faire souffrir les uns les autres puisque non maso. C. trouvait cela ridicule ; cela ne l’était peut-être pas tant que cela. Il y avait dans la commercialisation de ces combinaisons en latex un peu gonflables l’aboutissement d’une promesse de maturité sexuelle chez les êtres humains reconnaissant leurs conneries indécrottables et l’assumant tout en s’en moquant. C’était précisément ce qui irritait C. soit « à quoi bon jouir de fouetter quelqu’un si la violence n’est pas réelle ? » qui constituait le génie politique moderne s’exprimant : « puisqu’il me fait plaisir de fouetter quelqu’un, à quoi bon chercher des prétextes inutiles et des victimes consentantes, puisqu’il me suffit de fouetter un pair qui par jeu puisque connaissant le plaisir de fouetter ,acceptera de revêtir une combinaison en latex l

Les histoires de Jonathan.

Jonathan était devenu un super héros presque malgré lui. Il avait été amoureux d’une fille dénommée Lucy qui lui avait expliqué qu’elle ne pouvait l’épouser puisqu’une chimère à l’objet de ramener les humains à leur réalité. Ouais, ouais, c’est cela, et moi je suis un super héros, avait maugréé Jonathan Très bien, c’est comme tu voudras, lui avait répondu Lucy, enjouée. Et le lendemain, Jonathan ne put que constater qu’il était bel et bien devenu un super héros. Les super héros disposent d’une intendance d’invisibles qui gèrent et s’occupent de tous les aspects pratiques et administratifs de la vie de super héros, ainsi le super héros, sans souci du lendemain ou de savoir s’il a bien fermé le gaz chez lui avant de partir, peut consacrer toute son énergie à sa journée de travail de super héros. Ce jour-là après avoir prévenu quatorze tsunamis, sauvé quatre-vingt-un mineurs chinois sous payés, arrêté soixante-quinze feux de forêts et nourris mille deux cents

Une histoire littéraire ( extraits)

« Heureux les simples d’esprit car le royaume des cieux leur est ouvert » aurait dit Jesus Christ selon ce qui en est rapporté dans les Evangiles et s’il est possible de se fier à leurs traductions, Bref « heureux les simples d’esprit car le royaume des cieux leur est ouvert » aimait à répéter notre père pour calmer les esprits échaudés ou égayer les assemblées, notre père qui avait voulu être père et frère et qui avait pour cela et en cela étudié et même suivi des études. Bref « Heureux les simples d’esprit car le royaume des cieux leur est ouvert » disait Jésus Christ alors que Rakitine, dix neuf siècles plus tard, sous la plume de Dostoïevski répondait à l’écho « chez les simples d’esprit il en est toujours ainsi : ils se signent devant le cabaret et lapident le temple. » Entre temps, bien sûr, les malentendus romains. [ce post a été initialement publié sur myspace]

Les mythologiques

La nuit de noces de la mère de notre père se passa à l’Hôtel des Bergues à Genève. Notre père racontait que sa mère, la femme de son père, leur racontait que le lendemain, alors, tout lui avait semblé odieux. La première nuit où revenus à leur ferme, elle trouva son mari le soir tombé ivre face contre terre dans le couloir. Notre père avait un jour rajouté à ce récit « parce qu’il ne pouvait pas faire face » et nous il nous plairait peut-être de rajouter « à la beauté de sa femme ». Notre père à moins que ses sœurs, nos tantes, les filles de leur mère et de notre père, nous racontaient que leur mère, la femme de leur père, racontait que bien qu’aimant son mari, elle était plus tranquille depuis qu’il était passé. Notre père nous racontait en riant que sa mère leur avait raconté qu’alors à l’hôpital pour nous ne savons quelle raison, son mari, le père de ses enfants et donc de notre père et de ses sœurs et de ses frères bien qu’un passa rapidement dans les horizons de la vie, bre

Les mythologiques.

Dans les années 80, Nous étions allée à Marseille et nous l’avions raconté à notre père. Celui-ci en lieu et place de nous raconter son expérience de Marseille (soit débarqué du train en attendant de prendre le bateau pour la Tunisie fut arrêté par des policiers en civil pour un contrôle d’identité et emmené au poste et alors que s’inquiétant de savoir s’il n’avait pas été arrêté par des faux policiers membres de l’OAS apprit qu’il était le sosie d’un violeur yougoslave ayant assassiné plusieurs prostitués et acceptant les plates excuses des policiers ) notre père choisit plutôt de nous parler de Simone de Beauvoir racontant son ivresse de vivre ressentie au dessus des escaliers de la gare Saint-Charles. C’est ainsi que nous lûmes ou luthaûmes « le deuxième sexe » où Simone de Beauvoir raconte ses promenades dans les calanques et traite les imbéciles d’ « ingénieurs », ce qui nous rassura puisque venant de quitter une école d’ingénieur pour à peu près les mêmes raisons. Ainsi d

Y a- t’il encore du monde ? ou juste des gentils membres et des gentils organisateurs?

Nous avons lu en diagonale le texte intitulé « mélanges » disponible en téléchargement gratuit sur le site du festival d’Avignon et il nous est apparu la grande conscience des directeurs du dit festival de l’épuisement de la grosse ficelle marketing people pour attirer les publics dans les salles voir des œuvres réalisées par des artisans (hand craft), tendance corroborée par le succès inattendu de l’ouvrage de madame Florence Aubenas où sont narrées les vies quotidiennes d’hommes et femmes de ménages dans la bonne ville de Caen où se trouve d’ailleurs (séquence pub touristes) un mémorial. Ainsi ces dialogues puissants menés par ces gentils directeurs d’un festival fondé historiquement par un homme de théâtre, puis dirigé par des énarques avant le virage club med, assez récent somme toute, nous ont laissés époustouflés : Et toi, Olivier est-ce que tu écartes parfois tes doigts de pied en écrivant ? Et toi, Christopher , crois-tu que les spectateurs soient capables

Un exemple de care attitude.

Monsieur BERRETA inventa un explosif qui bien que faisant sauter les fourgons blindés prenait soin de ne pas blesser les convoyeurs payés au SMIC qui s’y trouvaient. Ce garçon, qu’il serait possible de qualifier d’inspiration chrétienne (« je ne tuerai pas mon prochain pour de l’argent ») ou d’adepte de la « care attitude » se trouverait aux dernières nouvelles dans les quartiers de haute de sécurité d’une prison (il est possible et nous l’espérons que nous soyons mal informés). Pendant ce temps là, les dirigeants et cadres supérieurs de l’entreprise TOTAL continuent de verser leurs rentes à la junte militaire birmane. Who cares ? [ce post a été initialement publié sur myspace]

Echanges de notes de services

Note du service marketing : Considérant le récent succès de l’ouvrage de Madame AUBENAS sur les vies des femmes et hommes de ménages de la ville de CAEN, nous voudrions proposer afin de satisfaire cet intérêt du grand public pour les ex invisibles du monde social que soit nommé les noms des hommes et femmes de ménage sur l’ensemble des produits culturels auxquels ils ou elles auraient contribué. Par exemple : « et si c’était vrai ? », un ouvrage de Marc Levy dont le bureau a été régulièrement nettoyé par __________. Ou, ________, un album de Charlotte Gainsbourg, studio nettoyé par ________, bureaux des paroliers nettoyés par _______, il convient aussi de préciser l’équipe de nettoyage de ______ où BECK va souvent chercher son inspiration, Note du service juridique : Nous avons bien reçu la note du service marketing, cependant nous voudrions signaler la possibilité à terme d’une revendication par les personnes ainsi citées dans le partage des bénéfices

Traité politique (extraits).

Il conviendrait de bien préciser que l‘ambition démocratique se situe vers le « rire avec » contrairement à l’ambition républicaine qui se situe plutôt du côté du « rire au dépens de ». (ce post a été initialement publié sur myspace.)

La ronde des déclassé(e)s

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(ce post a été intialement poste sur myspace) Suppôt supposé suppositoire Auditoire de constipés Suppôt supposé suppositoire Conservatoire des préjugés Poil au nez, poil au nez, Montrez, montrez vos nénés. (ou/et) Panaris, poil au riz, Montrez, montrez vos zizis. Branle, branle l’étant provisoire Pour ébranler ta postérité réveillée Branle, branle l’étant provisoire Pour réveiller ta postérité ébranlée Poil au nez, poil au nez, Montrez, montrez vos nénés. (ou/et) Panaris, poil au riz, Montrez, montrez vos zizis. Suppôt, supposé, suppositoire Contradictoire des possédés, Suppôt supposé suppositoire Observatoire des mals nommés Branle, branle l’étant provisoire Pour ébranler ta postérité réveillée Branle, branle l’étant provisoire Pour réveiller ta postérité ébranlée Poil au nez, poil au nez, Montrez, montrez vos nénés. (ou/et) Panaris, poil au riz, Montrez, montrez vos zizis. Suppôt