Primaire à gauche : le parti socialiste éliminé.

Durant la semaine où la justice américaine a commencé à sérieusement poser la question de la capacité d'un des potentiels candidats du PS à la prochaine présidentielle à gérer son organe, différentes personnalités du parti socialiste français se sont vautrées dans les médias sous la forme de :

- " la bande de potes à Dominique " : "Dominique est dans la merde " (il n'est pas dans la merde mais mis en examen pour tentative de viol)

- "la secte pour paranoïaque cherchant un gourou-leader : "C'est un complot", "les socialistes, ne paniquez pas ! "

-"l'agence de comm en charge de la gestion de l'image du dit candidat : "ils font exprès de montrer dominique avec des menottes et çà impacte mal sur l'opinion"

- "le club de nostalgiques du IInd empire : "le témoignage forcément fragile de la femme de ménage", "comment la police new-yorkaise ose t-elle traiter si ordinairement un homme si puissant" (nota bene : les êtres humains ne disposent que de la puissance qui leur est prêté par d'autres)


Bref, le parti socialiste est ainsi apparu comme un "groupe social" avec plein de pistes de définition à l'exclusion notable de celle d'un parti politique concourant à l'animation de la vie politique française en notammant assurant et assumant une parole publique qui dans le cas particulier aurait peut-être du rappeller haut et fort que "toutes les personnes subissant une agression sexuelle ou une tentative d'agression sexuelle" ont raison de porter plainte car c'est ainsi que les mentalités pourront évoluer, que l'agression sexuelle n'est pas une norme sociale implicite, puis ensuite d'évoquer la prudence nécessaire dans ce genre d'affaires avant de lyncher les personnes mises en examen. Vouloir conquérir le pouvoir politique c'est bien mais c'est pour en faire quelle société ?

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