PIZZA ATTACK (work in progress)
au début de la soirée, tout est calme, l'espace euclidien, le sol ferme, chacun se prépare : le commandant à l'avant-poste prépare les ingrédients des pizzas, le chef cuistot prépare ses sauces et ses légumes, le novice épluche des pommes de terre, la femme du commandant règne sur la salle du restaurant où les clients par vagues vont venir assaillir la petite équipe du navire de toute la horde de leurs désirs (quatre cent quinze pizzas, vingt-quatre salades, soixante-dix dame blanche, un bar, quatre saumons et vingt-deux lasagnes.) Pour l'instant, le temps est clément, la mer d'huile, et l'air est frais bien qu'électrique comme avant la neige,
Puis dans les cuisines, les premières demandes parviennent puis les premières assiettes sales arrivent puis soudain c'est la tempête, l'espace est tout gondolé et mouvant, chacun se tient le visage fermé essayant de maintenir leur trajectoire, les sons se font parfois difficilement audibles et les mots tendent parfois à perdre tout leur sens ("mais que peut bien vouloir dire un "sac de pain" ?) alors que d'autres mots bondissent tels des jaguars et mordent les nuques et les nez,
Puis l'espace est complétement quantique, les dix puissance cinq cent mondes possibles communiquent, la dame blanche de l'espace littéraire et les hydres des langages et du néant commencent à saper les forces, le novice voit le commandant proche de la déraison après avoir confectionné dans la foulée cent cinquante quatre pizzas, jamais la même et pourtant presque pas une autre, les assiettes sales ne semblent jamais redevenir proche pas plus que propre, les assiettes propres ne jamais retrouver leur place, et le novice se surprend à se demander si la mousse au chocolat qu'il va chercher dans le frigo est différente de celle qu'il est allé chercher il y a quelques instants et prend peur d'être coincé dans un couloir du temps à devoir chercher éternellement des mousses au chocolat lorsqu'une voix hurlant "des asiettes à pizzas" le sorte de ce cauchemard,
Puis,
(...)
à suivre,
Puis dans les cuisines, les premières demandes parviennent puis les premières assiettes sales arrivent puis soudain c'est la tempête, l'espace est tout gondolé et mouvant, chacun se tient le visage fermé essayant de maintenir leur trajectoire, les sons se font parfois difficilement audibles et les mots tendent parfois à perdre tout leur sens ("mais que peut bien vouloir dire un "sac de pain" ?) alors que d'autres mots bondissent tels des jaguars et mordent les nuques et les nez,
Puis l'espace est complétement quantique, les dix puissance cinq cent mondes possibles communiquent, la dame blanche de l'espace littéraire et les hydres des langages et du néant commencent à saper les forces, le novice voit le commandant proche de la déraison après avoir confectionné dans la foulée cent cinquante quatre pizzas, jamais la même et pourtant presque pas une autre, les assiettes sales ne semblent jamais redevenir proche pas plus que propre, les assiettes propres ne jamais retrouver leur place, et le novice se surprend à se demander si la mousse au chocolat qu'il va chercher dans le frigo est différente de celle qu'il est allé chercher il y a quelques instants et prend peur d'être coincé dans un couloir du temps à devoir chercher éternellement des mousses au chocolat lorsqu'une voix hurlant "des asiettes à pizzas" le sorte de ce cauchemard,
Puis,
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