Initiation au raisonnement du calcul économique rationnel et de la construction de modèle de calcul , TD « combien coûte un RSAiste à chaque contribuable ? »
400 euros / nombre de ménages imposale
en France au dit temps t =
Certains proposent
afin d’affiner la réalité du coût d’ajouter à la mensualité
de 400 euros versés au RSAiste le coût des salaires des personnes
travaillant à l’accompagnement des RSAIStes, de leurs fournitures,
frais de chauffage et éclairage ainsi que l’amortissement des
locaux pondérés du nombre de RSAIStes en France au dit temps t ,
soit :
(400 euros / nombre de ménages
imposable en France au temps t ) + ((masse salariale des assistants
sociaux et animateurs+fournitures+ quote part des frais
d’immeubles)/nombre de RSAISte au temps t) = ___________
Certains économistes ont objecté que
ce deuxième raisonnement omettait de prendre en compte dans le
calcul et dans une société en voie de désindustrialisation et non
encore occupée à désherber les champs de l’agriculture
biologique devenu majoritaire le non coût du chômage ou du RSA
attribué aux personnes s’occupant des RSAIStes si elles ne
s’occupaient pas des RSAIstes, ainsi :
(400 euros/ nombres de ménages
imposable en France au temps t) + ((masse salariale des assistants
sociaux et animateurs + fournitures + quote part des frais
d’immeubles)/nombre de RSAiste au temps t) – (coût du chômage
ou RSA du nombre d’assistants sociaux et animateurs/nombre
d’assistants sociaux et animateurs) =
Certains ont objecté que ce troisième
modèle était faux car dans le cas où les assistants sociaux et
animateurs s’occupant des RSAistes devenaient des chomeurs ou des
RSAistes , ils ne seraient sans doute plus imposable et donc que
l’équation n’était pas homogène dans le temps t. C’est
pourquoi après beaucoup de discussions, le modèle est revenu à :
400 euros /nombre de ménages
imposables en France au dit temps t =
Certains ont objecté que n’était
pas inclus dans le raisonnement le fait qu’un minimum économique
de survie attribué à des personnes empêchaient de les exploiter
économiquement pour trois fois rien et donc rendait difficile
l’essor des métiers du tourisme et de l’hotellerie et la
nécessité du recours aux clandestins, ainsi :
(400 euros/ nombre de ménages
imposables en France au dit temps t )+ (perte de profit des chaînes
hotellières et des grands groupes du tourisme français du à la non
possibilité d’exploiter économiquement les plus démunis) + (coût
des expulsions des clandestins vers leur pays d’origine. )
Certains ont estimé que ce calcul
était erroné car le propre de l’économie n’est pas d’exploiter
son prochain mais d’organiser les ressources et les possibilité en
vue d’une meilleure adéquation entre les ressources et les
possibilités aux besoins et donc qu’exploiter économiquement les
plus démunis et d’avoir recours aux clandestins ne relevait pas
d’une conception évoluée de l’économie mais de volontés
dépassées ou révolues de penser certains humains en valoir plus
que d’ autres ; c’est pourquoi
(400 euros/nombre de ménages
imposables en France au dit temps t)
Certains objectèrent que dans le
système monétaire mondial actuel la valeur de l’euro restaient
purement conjoncturel et qu’il conviendrait par exemple de ramener
qu’est que-ce 400 euros permettent d’acheter comme biens
alimentaires qui seraient converties en calories afin que l’on se
rende mieux compte. D’autres leur objectèrent qu’à ce moment-là
il faudrait aussi convertir le montant total des impots en nombre de
calories par habitants et que cela reseemblait trop à une tentative
de convertir les puissances publiques en des bio pouvoir, etc. ;
Bref, 400 euros/ nombre de ménages
imposables en France au temps t soit en 2009 entre 16 et 33
millions : entre 0.000025 et 0.000012 euros
Donc un RSAiste coûte entre
0.000025 et 0.000012 euros par mois soit environ un centimes d'euros
tous les deux ans ou quatre ans à chaque contribuable
français.
Pour aller plus
loin :
« Pourquoi
les RSAistes ne se servent pas de la CMU pour se faire poser des
implants mammaires ou capillaires ?, une analyse de l’absence
totale de RSAistes dans les affaires d’escroquerie à la sécurité
sociale ; » in La recherche en sciences sociales,
2007.
« Comment penser la
reconversion des personnes accompagnant le chômage et la précarité
en cas du retour au plein emploi ? » in
Problématiques des organisations sociales du futur, 2008.
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