Certifié ridicule, les bourgeois de l’art.
« quarante
cinq personnes sur quarante sept qui avaient accompagné les groupe
d’enfants dans leur visite de l’exposition, interrogées par la
police, ont témoigné de leur satisfaction contre deux seulement
manifestant de la réprobation ; le rectorat a rendu compte des
appréciations positives des chefs d’établissement
scolaire ; le responsable de la surveillance du musée a déclaré
qu’aucun mineur n’avait pu avoir accès aux œuvres litigieuses
du fait qu’un parcours balisé et de la surveillance exercée à
cet effet ; enfin les artistes sont tous connus et représentés
dans des institutions publiques. »
Commentaire : si certains
avaient encore des doutes sur l’institutionnalisation de la pensée
de certains « acteurs » de l’art contemporain…
« D’accord,
on y voit une vieille dame très digne (Louise Bourgeois
photographiée par Mapplethorpe) portant sous le bras un godemiché
géant, si grand qu’on se demande bien à quel animal ( une
éléphante, une dinosaure ?) il pourrait servir. »
commentaire : Nous, il nous
avait semblé que Mademoiselle Louise Bourgeois tenait sous le bras
une sculpture de grand phallus et que cela l’a rendait bien
contente. Nous n’y avons pas vu un godemiché. Chacun voit bien ce
qu’il veut bien y voir, c’est bien connu.
« Parmi
les reproductions incriminées, se trouvent trois photographies de
Cameron JAMIE montrant un jeune garçon frappant sa poupée. Ne nous
a-t-on pas assez asséné, ces dernières années que le violence
infantile présageait une personnalité de tueur ? »
commentaire : ???? ici, le
raisonnement nous est obscur. Madame MILLET adhère-t-elle à l’idée
reçue que la violence infantile présagerait une personnalité de
tueur et qu’ainsi le travail de Cameron JAMIE en témoignerait,
participerait à un travail de prévention, d’explication aux
parents et aux enfants , ou …? Par ailleurs, et juste pour le
plaisir de faire ch..r, le jeune garçon frappe-t-il sa
poupée ou une poupée ?
« Bien
sûr, les enfants méritent une punition lorsqu’ils sont
turbulents. »
Commentaire : ne s’agirait-il
pas de les calmer d’abord ? par la parole, par l’humour, par
des histoires, des fables, des travaux d’hercule, etc…afin de les
éduquer (à autre chose qu’à la trique et nous choisissons
nos mots) ?
« Mais
faut-il pour autant interpréter au premier degré les déclarations
de Christian Boltanski dans le catalogue, lorsqu’il dit qu’en
photographiant les enfants les uns après les autres, c’était
comme s’il les « fusillait » ? »
Commentaire : Oui, mais alors
pourquoi faudrait-il interpréter au premier degré les déclarations
des juges dans leurs avis ?
«… Dans
le monde occidental, où l’art contemporain, très
internationalisé, est de plus en plus répandu, de plus en plus
reconnu comme un modèle de liberté pour l’ensemble de la
société… »
Commentaire : Madame Millet
pourrait-elle développer sa pensée ? Le terme « art
contemporain » désigne-t’il « une pratique artistique
à l’époque contemporaine », « les œuvres d’art
produites de nos jours », « le business de l’art
contemporain », « les écrits sur l’art contemporain »,
son ouvrage publié au P.U.F, etc.. ?
Le terme « Modèle de liberté »
désigne-t’il « modèle de liberté individuelle »,
« modèle de liberté collective », « modèle de
liberté communautaire », « modèle de ghetto
libertaire », etc.. ?
N’y a-t-il pas une légère
contradiction entre les termes « modèle » et
« liberté » ?
« La Poste
ayant ouvert une des enveloppes, comme elle en a le droit s’agissant
d’un envoi en nombre, juge que la photographie reproduite sur le
carton (une jeune femme en partie nue et ligotée) est de
caractère pornographique. En conséquence de quoi, elle accepte
d’envoyer les cartons mais en appliquant le tarif normal, et non
pas le tarif spécial négocié pour un publi-postage.»
Et pourquoi les employés de la Poste
ne pourraient-ils pas décider de la qualification de ce qui est
œuvre d’art et œuvre pornographique au sein de leur établissement
soumis à la concurrence européenne si l’on en croit Marcel
DUCHAMP et le « modèle de liberté » que propose
l’art contemporain en Occident ? La galerie Daniel TEMPLON a-t-elle
eu l’humour d’ offrir un Araki pour décorer la salle de tri du
bureau de poste avec lequel ils étaient en relation pour ce fameux
publipostage ? Par ailleurs, avoir des ARAKI accrochés dans son
salon donne à son salon une atmosphère « lumineuse »,
« hot », « art contemporain » ? ou
sommes-nous dans le pur désintéressement de la relation à l’œuvre
d’art cher à KANT?
« 1800
euros de plus, quand même à payer. Non seulement la Poste, elle
aussi diffuse des images à caractère pornographique mais en plus
elle se sucre au passage. »
Commentaire : Depuis d’où
nous parlons, nous ne voyons pas là d’entorse aux règles
majoritaires qui règnent dans nos sociétés. Nous pouvons même
imaginer que l’employé des Postes ayant une contrainte de résultat
a requalifié l’image d’ARAKI en image pornographique afin
d’atteindre son chiffre plus rapidement.
Nous est avis que de tels arguments
sont encore loin d’être convaincants, pour l’époque
contemporaine, s’entend.
Un peu d’imagination, que diable !!!
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