FICTIONS : low cost dans l'industrie culturelle
c'est
en regardant le bonus du DVD du Film Munich de Steven SPIELBERG que
nous avons commencé à nous poser des questions. Nous avions payé
le DVD moins de dix euros, nous avions visionné le film, et en
regardant les bonus,nous ressentions une sorte de décalage avec les
personnes nous parlant de ce produit culturel de consommation
courante, avec un sérieux de curé de catéchisme, de l' « œuvre »
qu'ils avaient créés. Si nous nous souvenions bien même
DOSTOÏEVSKY ou BALZAC se crevaient le Q à écrire pour d'abord s'en
sortir, regagner l'argent perdu au jeu, payer des dettes et des
maîtresses, ils créaient des chefs d'oeuvres sans vraiment le
savoir. Ce n'était pas leur objet.
Nous
nous demandions s'il était possible par exemple que des
spectateurs prennent au sérieux la scène du film Munich où le
héros principal laboure sa femme tout en recevant les images
psychiques du massacre des otages et des preneurs d'otages de Munich
en 1972 et jouisse pile poil au moment du massacre dans un grand
cri de rage avec sueur et effet de vent dans les cheveux ?
Outre
le fait de présupposer qu'il doit être ennuyeux de baiser avec
Steven SPiELBERG, nous constations que ces personnes se prenaient au
sérieux comme même le pape n'oserait plus le faire.
De
la même façon, le DVD de Matrix se trouvait dans les produits de
consommation culturelle low cost. Ainsi, nous avons pu regarder cet
objet dont même des apprentis philosophes de la voie universitaire
l'avaient au hissé au rang d'objet d'étude et de publication. Nous
y avons vu une critique active d'Hollywood et sa fabrique de matrices
toute enrobée du sous texte formaté sado maso classique et
bien matricé d'ailleurs par le nouvel Hollywood.
Ne
trouvant donc aucune raison de fouetter un chat, Nous sommes alors
allées dans le jardin, yodler et faire un grand feu pour chasser le
bonhomme hiver.
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