we can be heroes everyday. Almost. Nearly.Yes.

Nous avons entendu des propos aberrants intellectuellement sur l'isoloir « conçu comme un dispositif pour faire apparaître l'intérêt général dans nos décisions » (cf Là ) Cela nous semble sentir un peu trop la blague de potache ! Pour notre part, nous avons souvenir de cours magistral de Droit constitutionnel où monsieur Michel OFFERLE nous racontait que les modalités du vote n'ont pas toujours été réglementés et que l'enveloppe opaque, les bulletins imprimés, l'urne transparente, la liste electorale et l'isoloir n'ont pas toujours existé. Lorsque le suffrage universel masculin s'est imposé sur le suffrage censitaire masculin, les personnes des classes qui dirigent la société dans le sens de leurs intérêt ont trouvé la parade en accompagnant leurs valets, ouvriers et autres personnels au bureau de vote et en leurs distribuant eux-mêmes ou via leurs contremaitres les bulletins que ces valets, ouvriers ou autres personnels auraient à glisser dan

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J'ai un peu envie de dégueuler lorsque je lis des interviews de chanteurs français qui expliquent que faire partie de la troupe des « enfoirés » a marqué une reconnaissance professionnelle de leurs pairs dans leur carrière artistique …. Dernièrement, j'ai lu un « dossier » dans le supplément radio-télé du journal Ouest-France et franchement j'avais aussi un peu la nausée : ils parlaient de leurs sketch, de leur costumes, de « comment ils se défonçaient pour une si noble cause » …. Ouais, ils se défoncent pour que le pékin moyen achète leur disque peut-être vingt euros et écoute leurs daubes de musique de merdre le tout en se donnant l'image de quelqu'un de bien. J'ai la nausée … Oh, Roquentin ! Je me disais bien cette crinière rousse me rappelle quelqu'un … Vous avez quand même mauvais esprit, c'est quand même bien que les Restaurants du cœur existent, non ? Je ne sais pas, dans un bouquin de Walser, il v

faire une vacherie par manuelleyerly

Les années 70 : Mademoiselle Georgette. Dans les années 70, ma maman m'emmenait au jardin d'enfants qui était au bout du village à côté du village où nous habitions. Il fallait marcher longtemps puis prendre un escalier assez raide et là nous étions au jardin d'enfants qui s'appelait la Ruche ou peut-être le Nid. Lorsque j'arrivais, les autres enfants étaient déjà là et jouaient mais je ne pouvais pas les rejoindre tout de suite car je devais, avant d'aller jouer, faire mes lignes d'écriture et de calcul, mademoiselle Georgette était intraitable, : il n'est pas possible d'aller jouer avant d'avoir fait ses lignes d'écriture et de calcul ! Mademoiselle Georgette était une très grande femme, très élancée, très vieille et toute ridée. Un vrai Giacometti, mais à l'époque je ne dois sans doute pas savoir qui est Giacometti et comment il représente les êtres humains. Une fois, je suis restée déjeuner chez Mademoiselle Georgette. Il y ava

être un homme et avoir une femme, être un homme et avoir un homme, être une femme et avoir un mari, être une femme et avoir un homme, être une femme et avoir une femme, être une femme et vivre avec un homme, être une femme et vivre avec une femme, être une femme et vivre avec des morts, être un homme et vivre avec une femme, être un homme et vivre avec un homme, être un homme et vivre avec des Maures, être un hêtre humain et vivre avec un être humain, être un hêtre humain et vivre avec des êtres humains, être un hêtre humain et avoir un être humain (dans sa poche), avoir des relations sexuelles, être une relation sexuelle, être des relations sexuelles, être une relation, être une bijection, être un homme et une femme, être des hommes et des femmes, avoir un enfant, être un enfant, avoir un adulte, être un adulte, avoir un sexe, être un sex

L'autre jour, je voulais acheter des pois cassés pour faire une soupe et bon, j'étais dans un magasin où je ne savais pas où sont rangés les pois cassés et alors j'ai du me balader un peu dans les rayons et je ne sais pas pourquoi mais, ce jour-là, j'ai été frappée par la longueur des linéaires qui ne proposent que de la fausse bouffe ! C'est-à-dire ? Ben, je ne sais pas : du chocolat à la crème aux œufs, de la poudre de perlimpinpin, des sauces jenesaisquoisuperdegueu … et puis des prix ! Cinq euros par ci, sept euros par là ! Du délire ! Ben, c'est comme dans les librairies, t'as plein de faux bouquins ! Moi, l'autre jour, je me suis payé un paquet de palets bretons et des mousses au chocolat. Et ben, je me suis mangé les quatre mousses au chocolat et tout le paquet de palets bretons en lisant le journal sans m'en rendre compte et après j'avais envie de dégueuler quoique je n'avais pas du tout l

avancer dans le brouillard par manuelleyerly

je cours à mon rendez-vous II par manuelleyerly

En l'an 90, je faisais un stage au service de presse de la Biennale internationale de danse de Lyon (cf des épisodes précédents). Une de mes attributions étaient d'offrir les fleurs à la fin de chaque première de représentation. Mon papa m'ayant toujours dit de travailler sérieusement sans se prendre au sérieux, je prenais ce travail très au sérieux : ainsi je fus la première à dire « bravo » à Trisha Brown pour « forey Forest », je m'inclinais devant Merce Cunningham tel un chevalier devant son roi, je déposais le bouquet au pied de la réincarnation de Loïe Fuller qui n'avait pas de bras, etc... Je récupérais les bouquets chez un des fleuriste de la place Bellecour où se situaient les bureaux de la Biennale, je prenais un taxi ou partageais la voiture de quelqu'un de la biennale, allait dans le théâtre où se jouait le spectacle, ensuite je devais me débrouiller à trouver quelqu'un de la compagnie afin de me présenter et d'expliquer que je viendrais

Vous ne supportez plus d'entendre telle ou telle chanson tourner en boucle dans les supermarchés et les autres temples de la consommation ? pas de problème ! Réécrivez les paroles et habituez-vous à chanter les nouvelles paroles. (par exemple : «  Je me dis que ce n'est pas toi, pour la cent cinquantième fois, qui est assez solide pour égorger les bœufs et nettoyer l'écurie … lalalalala...  » ) voire vous vous enregistrez en train de chanter les nouvelles paroles (nota bene : il n'est pas nécessaire de chanter juste et/ ou d'avoir du matériel son professionnel) et vous vous écoutez chanter les nouvelles paroles. Lorsque la chanson apparaîtra dans le flux musical des supermarchés et autres temples de la consommation, votre version personnelle se déclenchera automatiquement dans votre cerveau et aura l'avance de bloquer le flux de suggestions d'achats qui accompagne le flux de musique propagande. D'autres soucis dans la vie industrielle 

Yakuza et jackusi, mousse tapis et moustaki, jackari, jacques qui rit et vache qui rit, cinéma et cîme et mâts, diane dufresne et schizophrène,