Joseph et Louis lisait « les iconoclastes » de Jean-Joseph GOUX, ouvrage que leur avait prêté Martine qui n'avait pas réussi à le lire jusqu'au bout, au motif que cela lui donnait trop de maux de tête. En effet, le résumé de l'ouvrage y figurant au dos laissait entr'apercevoir un projet ambitieux : « L'iconoclasme biblique, qui refuse toute tentative fétichiste au profit de la sévère discipline du temple vide, contraste si rigoureusement avec la fantastique prolifération chrétienne des images, qu'on peut entendre du côté du judaïsme, jusque dans sa postérité théorique la plus infidèle un rapport différent à ce qui s'imagine. Et de fait, l'antique soupçon portant sur toute représentation est reconduit souterrainement dans le gest par lequel Marx dénonce et démonte la « camera oscura » de l'idéologie et ar lequel Freud découvre les leurres de l'imaginaire. Dans ce livre où se croisent des filières venant de la psychanalyse, de l