Enquête sur une idéologie (suite et fin).
[cet article a été publié initialement sur notre blog sur my space]
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Enquête
sur une idéologie (suite et fin).
Extraits d’un article écrit par monsieur Pierre Anonie DEHOMMAIS
publié dans le journal Le Monde daté du 07-08 mars 2010.
« […] Sylvie Kaufmann, directrice de la rédaction du Monde :
« ta chronique paraît dans l’édition spéciale Journée des
femmes, qu’est-ce que tu penses du thème : si Lehman Brothers
avait été Lehman sisters, serions-nous dans le même pétrin ? »
[la guerre des sexes comme cache sexe, fallait vraiment y penser !
Waow ! question : si Hitler n’avait pas été petit et
moche, aurions-nous eu les mêmes problèmes en Europe à la presque
moitié du vingtième siècle ?]
« On n’en pense pas
grand-chose en vérité, mais on sait en revanche très bien qu’une
suggestion de « la Kauf » équivaut à une commande
ferme. » [Super intéressant comme article ! et il est
payé combien ce guignol pour obéir au doigt et à l’œil (de sa
maitresse d’école, encore une nouvelle victime colatérale des
facéties des inventeurs de Facebook? hein, dis-moi, petit, quel est
le prénom de ta maitresse de CE2)] et nous servir sa daube
intellectuelle ? et puis est trés bien restitué la richesse du
débat intellectuel qui semble animer la rédaction du journal Le
monde au sujet des enjeux politiques de la triple crise économique,
de représentations et du modèle industriel de développement,
vraiment trés intéressant cet article ...]
Extraits
des articles écrits par Widad Ketfi et Faïza Zeroula, apprenties
journalistes invités à s’exprimer à l’occasion du spécial
« Femmes » .
« Si
je pouvais apporter ma pierre à l’édifice [de l’émancipation
des femmes si nous avons bien compris …] et suivre le modèle
des « chiennes de guerre » [ ??? C’est un
modèle de soirées à thèmes ?] en devenant reporter de
guerre, ma carrière de femme [Ah ! mais nous n’avions pas
compris qu’il s’agissait de faire une « carrière »
de femme, déjà que nous étions censées le devenir, si en plus il
faut en faire une carrière ! Et toi, chéri, ta carrière
d’homme çà va ? Ben, moi j’y casse des cailloux dans la
carrière, tu me parles de quoi exactement ?] atteindrait le
summum de l’épanouissement. [Ah, bon, le summum de
l’épanouissement dans la carrière de femme en étant reporter de
guerre selon le modèle des « chiennes de guerre » !
Waow, çà va être chaud ! eh ben ! nous qu’y croyons
que les reporters de guerre le faisaient encore par conviction
pacifique afin de les éradiquer (les guerres) en y témoignant de
leurs atrocités inutiles, si maintenant certains y trouvent le
summum de l’épanouissement dans leur carrière d’être sexué …
no comment.]
« Avoir tranché en faveur de sa
famille dans ce dilemme épineux [entre carrière professionnelle
et vie de famille] n’est pourtant pas source d’épanouissement
pour elle. Son retour sur le marché du travail donne naissance à
une flopée de péripéties. La mère de famille doit alors jongler
avec le biberon de la dernière, les entraînements de foot des
enfants, le téléphone, les diner du soir, le mari, les dossiers et
autres présentations. Une situation inextricable. » [Mais
dîtes-moi, mes chéries, les enfants cela ne se fait pas tout seul,
il y a quand même bien au bout des spermatozoïdes un père ou un
équivalent père avec qui ces enfants ont été « conçus »
et qui peut même être le mari avec qui soit disant il faudrait en
plus jongler. Nous avions cru comprendre que les avancées de
l’émancipation des femmes de leur rôle « féminin »
dans la may be has been division sexuelle du travail passait par
l’égalité, le partage et/ou la négociation des rôles dans la
parentalité et la vie domestique. Et puis êtes vous vraiment sûres
que le « marché du travail » et la « carrière
professionnelle » sont des perspectives épanouissantes ?
Ce n’était pas plutôt le fait de participer à la construction de
l’espace social et la possibilité d’y réaliser un travail qui
intéressaient les femmes ? Et de nos jours, alors que les uns
et les autres redécouvrent que le travail a à voir avec faire vivre
une communauté )et non pas seulement acquérir une place avec si
possible assez d'espace pour allonger mes jambes dans un wagon
et une belle poudre aux yeux sociale s'il vous plaît que je puisse
draguer la minette et le gigolo sans trop me fatiguer, merci.) il
serait temps que les femmes puissent dire "ah, non aujourd'hui,
l'homme c'est moi, si vous voulez parler de la femme allez voir mon
mari, aujourd'hui, la femme c'est lui."
Conclusion (hâtive) de l’enquête
sur une idéologie : il ne semble pas trés important de lire
les journaux en ce début de XXI e siècle à moins que d’y être
curieux de l’évolution de la bêtise humaine ou de s’en servir
pour autre chose : envelopper les légumes du jardin, servir de
fond pour des peintures à la gouache, recouvrir les étagères,
faire des sculptures en papier mâché, il est à noter que
l’activité consistant à s’amuser des imbécilités qui y sont
imprimés avec l’apparence du plus grand sérieux connaît une
baisse d’intensité en raison du grand lâché que les journalistes
auraient opéré au début des années 2000,quant à l'ambition de
tenter de dire quelque chose qui ne soit pas complètement imbécile.
La bêtise des interviewés n’ayant pas la même saveur lettrée
qu’auparavant les confrontations aux textuées. Voilà enfin une
enquête qui n'a servi à rien du tout !!!!
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