le journal de l'être psychotique
vendredi,
La première nuit passé à l'hôpital, je fis un rêve, où des hommes et des femmes de blanc vêtus, peut-être les infirmiers et les medecins, en cercle autour de mon lit chantaient des chansons et faisaient une ronde, c'était trés gai, rien ne pouvait m'arriver. Il m'arrive de temps en temps de refaire le même rêve, les personnes peuvent y sembler différentes, une seule chose est sûre :
rien ne peut m'arriver.
samedi,
ne me souviens plus pourquoi la phrase "ta mère en short devant le prisunic" constituait une insulte dans les années 90.
dimanche,
j'explique aux voix qui me suggèrent de ou m'injonctent à me suicider que je n'ai ni l'envie ni le désir de le faire et que ce n'est point parce qu'elles me le diraient de le faire que je le ferais, elles m'expliquent alors qu'elles ne m'aiment pas et je leur réponds que cela n'est pas grave et qu'il serait bien idiot de se suicider pour si peu, elles ont de la peine à supporter que j'utilise ma raison, elles voudraient que je les craigne mais je n'y arrive pas, quand enfn elles "lâchent leurs pressions" il sembleraient alors que j'ai eu pèter ou roter ou baver,
lundi,
cette voix-là veut que je m'occupe d'elle : en fait elle veut occuper mon moi, mon corps, mes flux de pensées ma maison. comme je ne trouve ni raison ni vision justifiant une telle nécessité si ce n'est celle de la vanité de celle-ci, je lui indique mon désaccord et ses colères me glissent dessus,
mercredi,
j'éprouve toujours une sorte de difficulté lorsque je découvre qu'un livre dont je me souviens très bien avoir entendu parler à une époque précise de ma vie a été publié en fait à une époque postérieure,
vendredi,
j'arrive sur la digue où se trouvent plein de touristes en maillots de bain et des chevaux avec des cavaliers dessus, les chevaux sont énervés et je comprends tout à coup que je suis relié non pas aux autres humains mais aux chevaux et que je comprends parfaitement pourquoi ils sont enervés, on le serait à moins avec un mors dans les dents et des crétins sur le dos, je rentre précipitamment chez moi pour préparer et organiser le soulèvement des animaux.
La première nuit passé à l'hôpital, je fis un rêve, où des hommes et des femmes de blanc vêtus, peut-être les infirmiers et les medecins, en cercle autour de mon lit chantaient des chansons et faisaient une ronde, c'était trés gai, rien ne pouvait m'arriver. Il m'arrive de temps en temps de refaire le même rêve, les personnes peuvent y sembler différentes, une seule chose est sûre :
rien ne peut m'arriver.
samedi,
ne me souviens plus pourquoi la phrase "ta mère en short devant le prisunic" constituait une insulte dans les années 90.
dimanche,
j'explique aux voix qui me suggèrent de ou m'injonctent à me suicider que je n'ai ni l'envie ni le désir de le faire et que ce n'est point parce qu'elles me le diraient de le faire que je le ferais, elles m'expliquent alors qu'elles ne m'aiment pas et je leur réponds que cela n'est pas grave et qu'il serait bien idiot de se suicider pour si peu, elles ont de la peine à supporter que j'utilise ma raison, elles voudraient que je les craigne mais je n'y arrive pas, quand enfn elles "lâchent leurs pressions" il sembleraient alors que j'ai eu pèter ou roter ou baver,
lundi,
cette voix-là veut que je m'occupe d'elle : en fait elle veut occuper mon moi, mon corps, mes flux de pensées ma maison. comme je ne trouve ni raison ni vision justifiant une telle nécessité si ce n'est celle de la vanité de celle-ci, je lui indique mon désaccord et ses colères me glissent dessus,
mercredi,
j'éprouve toujours une sorte de difficulté lorsque je découvre qu'un livre dont je me souviens très bien avoir entendu parler à une époque précise de ma vie a été publié en fait à une époque postérieure,
vendredi,
j'arrive sur la digue où se trouvent plein de touristes en maillots de bain et des chevaux avec des cavaliers dessus, les chevaux sont énervés et je comprends tout à coup que je suis relié non pas aux autres humains mais aux chevaux et que je comprends parfaitement pourquoi ils sont enervés, on le serait à moins avec un mors dans les dents et des crétins sur le dos, je rentre précipitamment chez moi pour préparer et organiser le soulèvement des animaux.
Commentaires
Enregistrer un commentaire