has been et kiss the future sont dans un bateau
Samedi 5 février 2010.
Par delà l’homme sans qualités,
Pas loin de chez moi, il y a eu un tournage de cinéma, le matin en allant me promener ou le soir en rentrant à ma maison je pouvais les voir grouiller autour de camions grip, de projecteurs, ils avaient beaucoup travaillé apparemment pour occulter toutes les fenêtres de la maison dans laquelle ils tournaient, ils avaient aussi installé un projecteur depuis un lampadaire. Lorsque j’habitais une grande ville, voir un tournage le soir et parfois le jour au détour d’une rue ne me paraissait point incongru, il y avait une sorte de continuité, de contigüité, était-ce parce que nous avions changé d’époque ou parce que nous avions changé de lieux, le fait est que tout ce « cinéma » et ces activités pour « créer » quelques minutes dans un bloc de mouvement-durée d’environ une heure quarante cinq qui serait visible dans des salles de cinéma puis disponible sur des DVD ou en VOD qui introduirait les séquences par un écran d’avertissement de la loi en matière de copie privée qui vous donne toujours l’impression de regarder un film dans une école de police, etc… , bref tout ce « cinéma » à deux pas d’une plage immense, d’une mer houleuse et grandiose en cette fin d’hiver, de rochers qui devaient déjà être là alors même que les humains n’avaient pas encore copié les grenouilles et les crapauds pour apprendre à nager, nous paraissait complètement dérisoire. Bref au bout d'une semaine, se trouvait au bout de la petite rue menant à la plage qu’ils avaient squatté une grande poubelle débordant notamment de bouteilles de bière alors qu’à même pas cent mètres, se tenaient debout, dans le vent et sur les dunes, les grands containers de recyclage, qu’il n’est possible de ne pas voir si et seulement si porter des emballages et des bouteilles à recycler est une expérience inconnue. Et là, dans ce simple détail, il nous apparut clairement à quel point l’industrie du cinéma était complètement has been.
Par delà l’homme sans qualités,
Pas loin de chez moi, il y a eu un tournage de cinéma, le matin en allant me promener ou le soir en rentrant à ma maison je pouvais les voir grouiller autour de camions grip, de projecteurs, ils avaient beaucoup travaillé apparemment pour occulter toutes les fenêtres de la maison dans laquelle ils tournaient, ils avaient aussi installé un projecteur depuis un lampadaire. Lorsque j’habitais une grande ville, voir un tournage le soir et parfois le jour au détour d’une rue ne me paraissait point incongru, il y avait une sorte de continuité, de contigüité, était-ce parce que nous avions changé d’époque ou parce que nous avions changé de lieux, le fait est que tout ce « cinéma » et ces activités pour « créer » quelques minutes dans un bloc de mouvement-durée d’environ une heure quarante cinq qui serait visible dans des salles de cinéma puis disponible sur des DVD ou en VOD qui introduirait les séquences par un écran d’avertissement de la loi en matière de copie privée qui vous donne toujours l’impression de regarder un film dans une école de police, etc… , bref tout ce « cinéma » à deux pas d’une plage immense, d’une mer houleuse et grandiose en cette fin d’hiver, de rochers qui devaient déjà être là alors même que les humains n’avaient pas encore copié les grenouilles et les crapauds pour apprendre à nager, nous paraissait complètement dérisoire. Bref au bout d'une semaine, se trouvait au bout de la petite rue menant à la plage qu’ils avaient squatté une grande poubelle débordant notamment de bouteilles de bière alors qu’à même pas cent mètres, se tenaient debout, dans le vent et sur les dunes, les grands containers de recyclage, qu’il n’est possible de ne pas voir si et seulement si porter des emballages et des bouteilles à recycler est une expérience inconnue. Et là, dans ce simple détail, il nous apparut clairement à quel point l’industrie du cinéma était complètement has been.
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