de l'importance d'être constant
Victor YERLY m’a dit que lorsqu’il était un jeune séminariste lors d’une discussion avec un protestant en cure celui-ci lui avait dit admirer l’apparat des messes catholiques : « Vous, lui disait ce jeune protestant, vous avez des costumes brillant, de l’encens, c’est plus facile de tenir un public. » Victor YERLY m’a dit qu’il se souvenait de cette femme de diplomate en poste à l’ONU à Genève qui avait arrêté de boire et qui ne cessait de répéter « mais depuis, qu’est que c’est triste ! » Victor YERLY m’a dit qu’alors qu’il avait décidé de ne plus se destiner à la prêtrise, qu’il ne sentait pas très bien dans l’existence, il s’était retrouvé face à un médecin psychiatre psychanalyste qui officiait à Béthune et qui était connu des milieux ecclésiastiques. Mon père n’arrivant pas à parler, le médecin lui proposa une piqure. Mon père ne se souvint pas de ce qu’il a pu dire mais disait-il : « Après, j’étais soulagé ». Anne YERLY m’a raconté que Victor YERLY lui avait