Le curator, l'Ogre et le tribunal.
Un jour, au début du XXIe siècle, un critique d’art curetant organisa dans une Cité d’une grande démocratie une exposition thématique destinée à révéler au bourgeois progressant dans ses plans de carrière la possibilité de la perversité polymorphe mise en mots par le sieur Freud au début du XXe siècle. Des associations militant envers la confusion entretenue par les médias et tam-tam électroniques entre l’Ogre des contes et les violeurs d’enfants du réel décidèrent de porter l’exposition devant les tribunaux. Le curator-critique en pleine phase de décompression de mise en place d’un dispositif singulier d’exposition destinée à quelques centaines de milliers de visiteurs comprit alors qu’il pouvait faire l’objet et le sujet d’un dispositif collectif hors du champ de l’art contemporain, à savoir celui de la justice des hommes. Bien qu’il cita à loisir et à propos Marcel Duchamp, lui échappa de l’esprit la possibilité de transformer le procès en ready made tel Duchamp au début du XXe s