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Affichage des articles du mars, 2009

Une journée ordinaire (illuminations low cost).

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Le soleil brillait et les oiseaux chantaient. Les feuilles vertes transformaient les rayons lumineux numineux en énergie vitale et produisaient de l’oxygène pour nos poumons. Les vers de terre aéraient celle-ci alors que les bactéries déchiquetaient les humus pour que tout redevienne terre ; la mer allait et venait au gré de la lune polissant galets et rochers afin que tout redevienne sable, transportant dans le même temps planctons pour nourrir ses poissons et quantités de lumière pour éclairer ses algues. Les vents soufflaient les pollens, les chenilles devenaient papillons, les abeilles butinaient, dansaient la marumba, produisaient du miel tout en fertilisant les plantes, les oiseaux s’accouplaient tout en nettoyant les forêts de brindilles afin d’y faire leur nid, les chats immobiles rêvaient la métaphysique, les fleurs fleurissaient, les arbres poursuivaient leur quête vers le ciel, les vaches concevaient leur veau en leurs ventres tandis que leurs estomacs s’activaien

J’ai réécrit un article de Laurent GOUMARRE, paru dans art press 355. Une vision théâtrale, le propre du virus est d’être invisible à l’œil nu.

[...]Des années « contre » en somme, où le plateau devenait un enjeu hystérique, car son aspect réservé à l’activité de la représentation n’allait plus de soi. La perte de la valeur des représentations théâtrales dans le fonctionnement de la polis ayant paradoxalement sacralisé le plateau de théâtre comme simple lieu de moments de présentation souvent limité à de simples exercices de monstrations. Après près d’un siècle de questionnement de la part des artistes sur les représentations artistiques, les modalités et les présupposées des formes, puis de la volonté de certains d’annihiler la représentation, la fosse, de modifier les jeux de forces traditionnel(le)s des espaces représentatifs en interpellant le spectateur, en transgressant le code de son invisibilité, en modifiant les focales des miroirs mis en jeu dans les abymes et les cimes des espaces représentatifs. Le retour de cette agression du spectateur en tant qu’il est assis se retournait alors en une agression de la pa

hypothèse de travail : La comédie sociale serait devenue un gros navet,

le peuple roux, conférence de LAROUSSE

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« J’ai longtemps cru que l’Irlande était l’Israël des roux. Quelqu’un avait du me dire lorsqu’enfant que les roux y étaient majoritaires pour que je n’en conclue le pays analogue à celui de la terre promise du peuple errant. La complexité du peuple roux réside dans la non existence de trace écrite et de tradition culturelle propre, dans sa non existence réelle puisque peuple fantasmatique né de la peur archaïque de ce qui apparaît diffèrent du même. Alors qu’enfant, une personne m’avait dit à l’école « tu ne peux pas comprendre parce que tu es rousse. », je demandais à ma mère « qu’est-ce qu’être roux ? ». Celle-ci repoussant sa chevelure rousse me répondit : « estime-toi heureuse, à mon époque, on nous jetait des pierres, les roux sont beaucoup plus tolérés maintenant. ». Puis, je vis un film peut-être le sac de billes où l’on voyait un enfant pendant la seconde guerre mondiale se faire traiter de sale juif à l’école et demander ensuite à sa mère qu’est-ce que c’est être j

Tentative d'épuisement du domaine de la technique, une conférence du yéti en l'an 2003

La présence d'un con-texte induit le désir d'en sortir : surgissement du désir des principes de rédaction d'une autre  possibilité. ainsi le désir de connaissance n'est pas étranger à la méconnaissance des réflexes induits en l'espèce. Il peut lui être fondamentalement lié. la contradiction entre l'apparente facilité et la profonde impossibilité questionne le sillage d'une connaissance usuellement tenue pour cachée parce que dévoyée par malice à un usage précis qu'il est question ici de détourner. L'hypothèse à confirmer est que tout savoir du corps nécessite la seule garantie en contre-poids de l'ambition politique et éthique du rapport du sujet à sa communauté. La question du plaisir propre et celle de la possibilité d'une psyché qui y est attaché se pose dès lors soit de la nécessité dans les conditions données, soit de la question des conditions nécessaires et suffisantes pour ce que est à préserver. L'hypothèse la plus compliquée

courrier des auditeurs, ne pas confondre oligarchie, aristocratie et crétinerie.

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pour information, nous tenions à préciser que la religion protestante loin d'être une pratique élitiste ou élitaire comme il l'a été dit par un de vos chroniqueurs est une des sources de la "démocratisation culturelle" voire de la "démocratie culturelle" via la démocratisation cultuelle et la démocratie cultuelle. Par ailleurs, il nous avait semblé que les contre révolutionnaires avait déserté les ondes et il est toujours étonnant d'en entendre encore annoner le vieux fantasme petit bourgeois de recréation d'un corps de la noblesse bien séparé du corps du peuple ou parler de leur principe de gouvernement d'une oligarchie cooptée sous le masque d'un principe aristocratique. Pour votre information, le principe de gouvernement aristocratique (gouvernement par les meilleurs) est un peu le graal , le père noël des principes de gouvernements politiques. Dire refuser l'aristocratie, c'est un peu dire "refuser le père noël", "

impôts égal aide aux démunis est une équation erronée,

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Nous voudrions préciser que le raccourci impôts égal aide aux plus démunis est une équation erronée, nous savons bien que certaines personnes s’achètent des quatre quatre en prévision de l’abandon de l’entretien des routes, cependant la véritable question qui se pose serait comment vont faire les riches, minoritaires en nombre, si la police payée par les impôts et maintenue malgré des faibles salaires à un niveau pas trop bas via les cacahouètes redistributives, bref si la police ne protège plus leurs intérêts, leurs propriétés privées, leurs femmes, leurs maris, leurs enfants, leurs filles au pair, voire maintenant leurs royalties sur internet, etc ? Ils vont devoir se payer des milices privées, cela va leur coûter cher car comment être sûr que ces miliciens-mercenaires ne se retournent pas contre eux à un moment donné ou à un autre, ils vont devoir les payer au moins 50 pour cent de leur fortune ? Et comment se protéger des autres riches qui voudraient leur piquer leur bien,

JE ME SUIS AMUSEE à REECRIRE L’INTERVIEW DE NICOLAS BOURRIAUD PARUe DANS ART PRESS 354. (suite)

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-         Vous dîtes que la postmodernité se caractérisait par la question « d’où viens-tu ? », ne croyez-vous pas que cette question est essentiellement moderne induite par les notions de liberté, d’égalité et de fraternité propres aux promesses de la modernité politique entérinée par la Révolution française de 1789. -         Je ne suis pas d’accord avec vous, je pense que nombre d’hommes et de femmes ont posé la question « d’où viens-tu ? » à leur mari, femme, amants, maitresses, enfants, etc.. lors de la période classique, voire antique..... -         Oui, bien sûr, donc, la question « d’où viens-tu ? » n’est pas caractéristique de la période postmoderne, ne croyez-vous pas plutôt que la question « T’es où ? » propre à l’essor des moyens de communication mobile et à l’incertitude grandissante quant à nos positions, soit plus caractéristique de la postmodernité ? -         Je présuppose que cette question existait également auparavant pour des pe