REMIX : "j'ai réécrit l'article signé stéphanie moisdon paru dans art press 349, octobre 2008.



Quelques titres parmi d’autres d’expériences qui renouent avec la tradition des cabinets de curiosité, une manière de faire partager des intérêts et des goûts,
de retrouver le sens du mot « contemporain » qui lorsqu’ employé par nos aïeux permettait à un groupe de personnes du même âge qui avaient grandi ensemble dans un village de se désigner et qui à l’heure du village global …,
de retrouver l’esprit forain itinérant ainsi que celui des kermesses locales. …....

« C’est au début de la décennie que certaines personnes,.... élevées au biberon de la médiatisation des œuvres d’art par les institutions républicaines d’une part et par les industries culturelles en plein essor d’autre part,...semblaient ne situer les problématiques de l’histoire de l’art à venir que dans un face à face avec des discours erronées et annexes à ceux des œuvres, discours qui pourraient se résumer (caricaturer) au discours de et destiné à la grande bourgeoise qui cherchant à fuir la réalité de sa cage dorée (ainsi que son pourquoi et comment) s’intéresse aux arts et aux artistes,....
ainsi que dans un rapport aux œuvres qui ne seraient vécues que dans les lieux d’exposition.....

Ainsi, par exemple, le discours concernant « l’autonomie » des œuvres qui a toujours fait rire sous cape était pris très au sérieux par ces personnes qui se proposaient par leurs actions d’en démontrer l’inanité (la vanité).
Quelques années plus tard, ils mesurèrent l’ampleur du malentendu


« Où l’on fait croire qu’une œuvre peut être comprise et non fréquentée … »....

ainsi, le projet de revenir aux œuvres et aux pratiques des œuvres en abandonnant les méta discours sur les procédures, les dispositifs et autres intentions ou process …....

ainsi le projet de rouvrir l’espace de révolution de leurs désirs qui semblaient s’être fixé sur le lieu d’exposition perçu non plus comme un lieu de résonnance et de réagencement du monde mais comme un lieu en soi , parfaitement intégré au monde où ils effectuaient des « réformes de règlements» et des « carrières » ; certains sortirent du lieu d’exposition comme d’autres en d’autres temps sortirent de leur cavernes …....

« …  ils faisaient du musée leur tremplin et semblaient ne plus s’appuyer sur les réseaux des amateurs traditionnels des œuvres et de leur commerce moderne, leurs discours et actions étaient orienté vers les institutions et les médias révélant par là même le hiatus dans lequel s’étaient engouffrés leurs désirs.. »....

« …Nos expositions avaient paradoxalement fermé les fenêtres que les œuvres avaient traditionnellement et modernement ouvertes à partir du monde, il était par conséquent difficile d’y respirer l’air et l’oxygène fourni par cette « photosynthèse » qui se réalisent sans cesse au sein et au environnement des œuvres et dont les habitants de nos sociétés ont malgré tout besoin pour leur écosystème, ....

« …la « manipulation » culturelle, contrairement à l’hybridation , s’avèra stérile. »

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