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Affichage des articles du avril, 2014

"HONTE SUR LES OFFICIELS EGYTIENS !"

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Un communiqué d'Annouar el Sadate : " vous n'avez rien trouvé de mieux pour fédérer les peuples égyptiens que prononcer une condamnation à mort envers une personne qui avait été démocratiquement élue ? Honte sur vous et que les égyptiens retrouvent la paix, leur dignité, du pain, et la liberté, l'égalité et la fraternité. Honte sur SISSI "

Jogging d'entretien de l'esprit critique : aujourd'hui, la tribune « artistes ou la peur de faire peur » par monsieur Michel SIMONOT parue dans le journal Libération en date du 23 avril 2014.

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«  […] Aujourd'hui, à l'inverse, la politique tend à faire dépendre la valeur de l'art et de l'artiste de son efficacité immédiate, éducative, sociale, politique, économique, touristique.  » DE QUOI NOUS PARLE CE MONSIEUR ? Si la phrase est réécrite telle « Aujourd'hui comme hier, les conceptions économiques dominantes et non contredites par des politiques publiques tendent à faire dépendre les valeurs des êtres vivants et de leurs environnements de leur efficacité immédiate, éducative, sociale, politique, économique, touristique. » le propos nous semble plus clair et d'une portée qui dépasse les conceptions politiques corporatistes qui sont, nous le rappelons, des conceptions sociales issues de l'Ancien régime abrogé quant à lui en 1792 soit il y a plus de deux cent ans. Ainsi, dans sa tribune, monsieur Michel SIMONOT parle de « l'art et des artistes » comme si il s'agissait d'une catégorie sociale homogène, comme s'il n'existait

EST-CE QUE QUELQU'UN PEUT PRODUIRE UNE SERIE TELEVISEE SUR LA GUERRE EN SYRIE, LES FAMINES EN AFRIQUE, LA POLLUTION EN CHINE, LES CANCERS DES PAYSANS FRANCAIS AYANT UTILISE DES PESTICIDES, ETC . AFIN QUE CES SUJETS AIENT UNE CHANCE d'ATTEINDRE LE DEBAT INTELLECTUEL FRANCAIS ?

Franchement, j'exagère à peine, j'en ai marre d'ouvrir des journaux ou d'allumer la radio et d'y lire ou entendre des crétins et crétines m'expliquer verbeusement que les séries télés c'est hyper important ; ouais, Ok, pas de souci, Balzac a écrit des feuilletons pour les journaux, rien de nouveau sous le soleil, blablabla... ET comment çà va les enfants à Tchernobyl ou à Fukushima ?
être en bas de l'échelle et grimper tous les... par manuelleyerly

Note technique en direction de Matthias FEKL

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Nous avons lu dans le journal LIBERATION daté du 23 avril 2014 que vous auriez déclaré «  Lutter contre les inégalités et batailler contre la reproduction sociale, ce sont les fondements de la gauche . » A notre connaissance, les fondements de la gauche politique sont la revendication d'une autre société que celle des ordres figés (ancienne appellation de la « reproduction sociale ») et la construction d'une société basée sur la liberté, l'égalité et la fraternité. Ainsi de notre point de vue, il ne s'agit pas de « lutter » contre les inégalités sociales mais de les « dissoudre ».. Ainsi, à notre avis, l'idée selon laquelle un jeune de banlieue, fils d'une femme de ménage, devienne consultant chez Moody's est une success story n'est pas une idée de gauche. L'idée d'une société de gauche voudrait que la femme de ménage soit respectée pour sa contribution sociale ( faire le ménage pour de vrai n'a rien d'évident comme boulot) , que son

Une intervention de Papy MOUJOT : une exclusivité d' « au blog ! Les fous littéraires ! »

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« Quelqu'un pourrait-il m'expliquer pourquoi, alors qu' on nous bassine dans les médias avec les économies que doit faire l'Etat Français , cet Etat sans le sou continuerait à payer plus de 5000 euros par mois des parlementaires, des ministres, des conseillers en tout genre voire des haut-fonctionnaires ? Si il n'y a plus de sous, il n'y a plus de sous, non ? 5000 euros par mois c'est déjà pas mal, non ? Pis, si ces messieurs dames disent qu'ils travaillent beaucoup, ben, qu'ils engagent des assistants ou des remplaçants, cela fera baisser le chômage, non ? Pis si ils disent qu'ils ne gagnent pas assez et qu'ils vont aller dans le privé, ben qu'ils y aillent puisqu'ils ne voient pas la différence, cela fera de la place pour ceux qui veulent vraiment bosser dans un espace public, non ? Et ne me dites pas que mes propos sont populistes, hein … moi tout ce que je souhaite c'est faire avancer le schmilbick ! Non mais ! Des effo

les trucs dont ne nous est jamais parlé : les sirènes à tête de souris

les trucs dont ne nous est jamais parlé par manuelleyerly

Note technique en direction d'Eric FASSIN

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Vous avez écrit dans une tribune publiée dans le journal libération en date du 12-13 avril 2014 « La République est fondée sur le rejet du racisme ». A notre connaissance, en France, la République est fondée sur le rejet de la Royauté et l'affirmation de la trinité républicaine « liberté, égalité, fraternité » et ainsi de fait le racisme n'y a pas sa place pas plus que le sexisme ou le mépris des pauvres.

piqure de rappel : BACHAR EL ASSAD GET OUT !

cavaliers en attente d'un cortège par manuelleyerly

Georges, Maurice, Lucy et les autres

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Louis vit Georges assis à une table de café, l'air hébété et l'aborda. Salut Georges, comment va ? Comment va ? Ben, comment voudrais tu que je le sache ? Et ton histoire sur les trois frères, tu l'écris toujours ? Ben, j'ai été un peu perturbé par la campagne de marketing psychique concernant le film cinématographique s'intitulant « les trois frères ». Moi, mon ouvrage s'intitulerait pierre, victor et nicolas ou les trois frères. Ah, oui, la différence est notable ! Bref, j'en ai écris cinq lignes. Veux-tu les lire ? Louis habité généralement la plupart du temps cependant par un vide sidérant se transformant par moment en un vide scintillant acquiesa. Il saisit le cahier de brouillon de petit format que lui tendait Georges et commença sa lecture. Il était possible en le voyant de loin de le croire immobile au dessus du cahier alors que ses yeux effectuaient un mouvement répétitif allant de la gauche vers la droite selon l
les oiseaux le remake images de casting par manuelleyerly

Proverbes du XXIe Siècle

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Ne prends pas les réalités pour des rêves, Ne prends pas les lanternes pour des vessies, Ne pas confondre Yalta, tagada et tacatatata, Ne pas confondre oligarchie et "oh le gâchis!" (quoique)

Les questions qui se posent

Qu'est devenu Tom de My Space

Getting out the nightmare

getting out the nightmare par manuelleyerly

Joseph, espion roux du réel.

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Joseph lut un article dans un journal relatant la parution de la traduction française d'un ouvrage de Léo Bersoni et Ulysse Dutot intitulé Arts of Impoverishment et notamment la phrase suivante : « Le signal profondément original et antimoderniste d'une renonciation à l'autorité de l'art ». Joseph trouva cette phrase un peu ronflante et incompréhensible. Il nota dans la marge « Kezacko « l'autorité » de l'art ? ». Les jours suivants alors qu'il cherchait dans un tas de vieux journaux de quoi envelopper des bouts de cartons afin d'en faire des toiles postmodernes, Joseph lut un bout d'article racontant un truc au sujet du Parti socialiste et d'élections sénatoriales où, disait l'article, « Martine Aubry pourrait mesurer son autorité dans le parti  » dont elle était la secrétaire générale. Joseph trouvait bizarre toute cette attention à une notion on ne peut plus floue et à son sens véhiculée par car véhiculant des idées de droite

Gogol + : Forum « Ne pas confondre les rats quittent le navire et les rats mangent le navire »

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- Qu'est- ce que tu veux dire lorsque tu dis que ce sont les classes riches qui doivent commencer à penser autrement ? Par exemple, Arnaud Montebourg qui est pour l'exploitation du gaz de schiste en France reste sur une conception dix-neuviemiste de l'économie : c'est par l'exploitation des matières premières que la nature fournit gratuitement et par l'exploitation des êtres humains qui extraient ces matières premières qu'une plus value économique est créée qui permet une plus value sociale pour les classes qui profitent de cette organisation sociale et ainsi de se payer du bon temps, de se cultiver et d'organiser tout un commerce des « bonnes choses » .Or, nous ne sommes plus au 19e siècle, déjà à la moitié du vingtième siècle nous avions été plus que sonné par la rapidité de la possible désagrégation du mode de société héritée du dix-neuf siècle et aujourd'hui nous sommes carrément plus nombreux et à la fois plus conscient et to

Martine fait le ménage chez elle

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Martine vida le dust manager de son aspirateur sans sac dans le compost. Le vent changea brusquement de sens et Martine reçut toute la poussière en pleine face. Martine sentait bien qu'elle aurait pu se décourager ou s'énerver, pourtant en lieu de ceci ou cela la phrase « Tu es poussière et tu redeviendras poussière » se présenta à son esprit. Martine s'épousseta avec la main. Ce serait une belle journée.

Martine lit le journal.

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Martine lut dans le journal Ouest France que 17 411 femmes s'étaient faites implanter 30 099 prothèses mammaires PIP soit des prothèses remplies d'un gel industriel non testé sur sa compatibilité avec les tissus humains internes. Martine ne put s'empêcher de poser le système de deux équations à deux inconnues suivant : x + y = 17 411 2x + y = 30 099 afin d'être informée plus précisément sur le nombre de femmes ayant reçues deux prothèses mammaires et le nombre de femmes ayant reçue une seule prothèse. Martine tint pour fantaisiste l'hypothèse de femmes ayant reçues trois ou plus prothèses mammaires. « Même Orlan à ma connaissance ne s'y est pas risquée ! » Puis Martine lut enfin un article qui l'intéressa car relatant une réunion dans un village assez éloigné du sien où des personnes s'étaient apprises de vieilles recettes pour faire elles-mêmes leur produit ménager.

Les années 70 : les mythologiques : le samedi aprés-midi chez Solange.

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Dans les années 70, peut-être en l'an 76, je rentrais de l'école avec Solange comme tous les jours. Nous sortions de l'école en longeant les tennis, puis nous passions devant une laiterie, puis devant le cinéma où parfois nous nous arrêtions pour regarder les photos, puis devant une taverne, qui s’appelait peut-être « le Central » et faisait face à un marchand de sirupeux d'où nous regardaient Johnny Walker et Black and white, ensuite il y avait un marchand de journaux, de bonbons, de bibelots et d'images Panini, puis le supermarché la COOP, qui faisait face à des magasins de vêtements de ski, et une horlogerie-bijouterie, puis il y avait le Sporting, qui était un bar et club de nuit où Timothey Leiry a pu venir faire des conférences, puis nous passions devant chez Kunst où se trouvaient les grandes boites de peut-être cinquante crayons de couleurs Caran d'Ache et surtout les grandes boites de feutres Fibralo, puis devant une droguerie où ma maman achetait l