Gardons-nous bien de nominaliser la voix politique abdominale, ou Apollon n’est chagrin que lorsqu’il snobe son demi-frère Dionysos.
Mercredi, octobre 21, 2009
Gardons-nous bien de nominaliser la voix politique abdominale, ou Apollon n’est chagrin que lorsqu’il snobe son demi-frère Dionysos.
Aux ambitions de la politique dite pastorale, il conviendrait de rappeler que c’est une fois le troupeau rentré, lorsque le pasteur, le berger revient dans sa communauté d’égaux que le politique qui le concerne commence, car comme chacun et chacune sait le pasteur, le berger n’est lui-même ni une brebis, ni une chèvre, ni un mouton. Et, donc, bien sûr, de rappeler que si chèvres, moutons, brebis voire vaches ont été constitués en troupeau gardé par un berger c’est bien d’abord pour le bien-être de la communauté d’égaux auquel le dit berger appartient. Imaginons que le berger devienne lui-même un membre du troupeau dont il prend soin, dès lors il est aisé de comprendre qu’il n’aurait plus les mêmes intérêts que la communauté d’égaux à laquelle il appartenait auparavant et qui lui avait confié le soin du troupeau selon leurs intérêts partagés (recueillir la laine, le lait, la viande du dit troupeau) et non selon l’intérêt de prime abord de chaque membre du troupeau (courir dans les prés, manger de l’herbe, boire de l’eau, copuler, se gratter, regarder, dormir, s’occuper des petits). Ainsi, la métaphore du pastorat rend toute l’ampleur de sa violence politique dès lors que le groupe auquel appartient le berger serait dénué de toute transcendance
Ainsi, à la construction volontairement erronante de « nous, le peuple », célébrons les pluralités modestes des « nous, les peuples », les diversité d’ intérêts à chaque moment donné, leurs confrontations, leurs résolutions provisoires, le mouvement des uns et des autres, les équilibres fragiles, etc… célébrons les pas de danse révélant la pluralité des possibilités du rapport au sol et de la construction d’équilibre, bigarrons et bricolons ici et maintenant afin que les « nous, les peuples » soufflent une brise légère sous laquelle ploiera le neutre et prétendant à l’objectif « on » masquant trop souvent le tapi « çà » d’un « Je » se voulant majuscule, fascisant et s’immisçant, que ce « Je »-là se trouve emporté par la ronde joyeuse de la danse des « nous » renouvelés par les étincelles des « çà » dansant, où sous le miracle des chants quelques « je » minuscules y rencontreront leur « tu », majuscule à leur cieux, le temps d’une danse ou d’un plus long voyage.
Bascule. Ventricule. Renoncule.
Gardons-nous bien de nominaliser la voix politique abdominale, ou Apollon n’est chagrin que lorsqu’il snobe son demi-frère Dionysos.
Aux ambitions de la politique dite pastorale, il conviendrait de rappeler que c’est une fois le troupeau rentré, lorsque le pasteur, le berger revient dans sa communauté d’égaux que le politique qui le concerne commence, car comme chacun et chacune sait le pasteur, le berger n’est lui-même ni une brebis, ni une chèvre, ni un mouton. Et, donc, bien sûr, de rappeler que si chèvres, moutons, brebis voire vaches ont été constitués en troupeau gardé par un berger c’est bien d’abord pour le bien-être de la communauté d’égaux auquel le dit berger appartient. Imaginons que le berger devienne lui-même un membre du troupeau dont il prend soin, dès lors il est aisé de comprendre qu’il n’aurait plus les mêmes intérêts que la communauté d’égaux à laquelle il appartenait auparavant et qui lui avait confié le soin du troupeau selon leurs intérêts partagés (recueillir la laine, le lait, la viande du dit troupeau) et non selon l’intérêt de prime abord de chaque membre du troupeau (courir dans les prés, manger de l’herbe, boire de l’eau, copuler, se gratter, regarder, dormir, s’occuper des petits). Ainsi, la métaphore du pastorat rend toute l’ampleur de sa violence politique dès lors que le groupe auquel appartient le berger serait dénué de toute transcendance
Ainsi, à la construction volontairement erronante de « nous, le peuple », célébrons les pluralités modestes des « nous, les peuples », les diversité d’ intérêts à chaque moment donné, leurs confrontations, leurs résolutions provisoires, le mouvement des uns et des autres, les équilibres fragiles, etc… célébrons les pas de danse révélant la pluralité des possibilités du rapport au sol et de la construction d’équilibre, bigarrons et bricolons ici et maintenant afin que les « nous, les peuples » soufflent une brise légère sous laquelle ploiera le neutre et prétendant à l’objectif « on » masquant trop souvent le tapi « çà » d’un « Je » se voulant majuscule, fascisant et s’immisçant, que ce « Je »-là se trouve emporté par la ronde joyeuse de la danse des « nous » renouvelés par les étincelles des « çà » dansant, où sous le miracle des chants quelques « je » minuscules y rencontreront leur « tu », majuscule à leur cieux, le temps d’une danse ou d’un plus long voyage.
Bascule. Ventricule. Renoncule.
Commentaires
Enregistrer un commentaire