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Affichage des articles du février, 2010

le journal de l'homme sans qualités XXIe siècle, extraits

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Construction de subjectivité qui se croit en compétition les unes avec les autres (le fameux slogan « fight for love ») qui cherche à éradiquer toute possibilité de l’amitié. Or c’est bien l’amitié d’abord qui permet de construire une société civile. Il a bien été vu l’ambiguîté d’un concept tel « la libéralisation de la femme » dans l’espace public et non pas l’affirmation de l’émancipation de l’être féminin de sa fonction sexuelle dans l’espace public afin de participer à son élaboration : la guerre des sexes ou la guerre du sexe faisant bien marcher le business. ........ Par ailleurs, l’idéologie de la victimisation peut avoir comme effet pervers l’apparition collatérale du monstre qui veut absolument aider les autres et par conséquent a besoin de persuader les personnes qu’il ou elle rencontre qu’ils ou elles ont besoin d’aide et notamment de la sienne. Encore une démonstration pour les non encore convaincus que toute pensée érigée en systéme rigide ne s’appuyant pas su

Dans les années 70, 80 et 90

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Après son accouchement, Z. devait s’asseoir sur une bouée car il avait du lui être pratiquée une petite césure qui lui faisait mal en s’asseyant. Nous nous étions alors souvenue d’un film sur l’accouchement qui nous avait été projetée au lycée et nous avions pu grâce à un gros plan éloquent voir l’art de la pratique de la césure. R. avait alors demandé au prof si cela était une césarienne, toute la classe s’était esclaffée et R. avait été vexé pendant plusieurs jours ne comprenant pas ce qu’il y avait de drôle à ne pas savoir ce qu’était une césarienne.. Puis nous étions souvenue du récit que nous avait fait notre mère où à l’occasion de la naissance de notre soeur lui avait été pratiqué la même césure, les uns et les autres avaient emporté le bébé fragile, avaient accroché les pieds de ma mère dans ces sortes d’instruments que l’on trouve dans les hôpitaux et les salles de torture en lui disant de bien vouloir patienter quelques instants, qu’une personne allait venir la recoudre.

le journal de l'homme sans qualités ( extraits)

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........ [cet article a été publié intialement sur notre blog sur my space] ........ contrairement à Michel Foucault, nous dirions important à être énoncé le point de bascule où la pensée de Nietzsche cessa de se tenir debout  : Nietzsche revient d’une grande et longue promenade dans la nature et de retour dans le village où il séjournait il y voit un homme battre, frapper et insulter un cheval. Et cela, dit la légende, lui serait alors devenu insupportable. [..] Il existe une révolution linguiste culturelle politique sexuelle sociologico économiquo grunchtaïotaïotaoballot assez facile à réaliser consistant à ne pas considérer « le pouvoir » mais « les pouvoirs » et ainsi de dire « les pouvoirs » afin de se débarrasser « du pouvoir » et ce dans un plus grand respect ainsi prononcé de(s) réel(s). A noter toutefois : cette façon de penser et les attitudes correspondantes et hybridés de par n’est pas à conseiller si vous vous rendez dans une soirée SM et que vous souhaitez

Dans les années 80

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Dans les années 80, nous étions allées avec C notre coloc de l’époque dîner chez une de nos collègues d’amphi NV. NV habitait encore avec sa mère. Sa mère était aussi peu féminine que NV l’était. Elle était une mère célibataire qui avait élevé sa fille. Au fur et à mesure du repas, elle, la mère de NV, s’était mise à nous raconter son histoire d’enfant et là nous avions eu basculé dans un récit de l’horreur : enfant, elle et son frère avait été placée en raison du contexte de la guerre (seconde guerre mondiale) dans une famille de paysans français, nous ne souvenons plus si parce que juifs ou parce qu’enfants et peur de malnutrition, donc bref, cette famille de paysans français les avaient maltraités pendant toute la période de la guerre, juste comme cela, pour s'amuser. Elle ne nous épargna aucun détail et il était assez étrange de constater que cette femme, même après avoir fait des études, mis au monde un enfant, vécu sans doute des millions de choses,etc, etc, semblait être

Dans les années 80.

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[cet article a été intialement publiée sur notre blog sur myspace] Lorsque nous étions arrivés dans cette école d’ingénieurs où la prépa est intégrée et les élèves logés dans une sorte de campus, les rumeurs bruissaient des bizutages à venir. Les filles lors de leur première année étaient logés dans un batiment nommé G (cela ne s’invente pas). Il y avait quatre vingt filles dans une promotion comptant six cent élèves. Le premier soir, il y eut une projection du film star wars I dans une salle nommée La Rotonde aux allures architecturales d’observatoire d’astronomie. à l’entrée nous fût donné un rouleau de papier toilette ce qui était plutôt sympathique car tous les courriers que nous avions eu reçus avait particulièrement oublié de nous mentionner qu’il n’y aurait point de papier toilettes à disposition dans les toilettes communes. Ainsi doté, nous assistâmes au film bien dès que la princesse Léa apparaissait à l’écran les garçons de la salle sifflaient et dès qu’un commerce ante-

Atelier Pitchs pour production blockbuster.

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[cet article a été initialement publié sur notre blog sur myspace] 1) C’est l’histoire d’une blague qui voudrait être une fiction et d’une fiction qui voudrait être une blague. Se rencontreront-elles ? Se marièrent-elles ? Auront-elles des enfants ? etc…(nota bene : comprendre le « elles » tel le « ils » dans une grammaire où conventionnellement le féminin l’emporte sur le masculin.) 2) Ils étaient toute une bande de poncifs éculés qui ne parvenaient plus à convaincre qui que ce soit et ils rencontrent toute une bande de bonnes copines qui bien que dépourvues de membres essayent de s’enQuler les unes les autres, s’ensuit une intrigue plate et des dialogues de sourd jusqu’à ce qu’un jour croisent dans leur discours leur muet étonnement.

Dans les années 80, (suite), les alternatifs genevois.

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[cet article a été initialement publié sur notre blog sur myspace] Pourtant, une utopie avait fonctionné de façon fantastiquement éphémère. C’était celle d’un été, durant un été ( 1986 ?), d’une maison bourgeoise désaffectée derrière la gare de Genève et jouxtant le Parc des Cropettes. Là, se tenait un lieu nommé FIASCO où allait et venait. Dans notre souvenir chacun amenait ses boissons à moins qu’il n’y eut de temps en temps un bar, et se déroulait dans ce lieu ce qu’il advenait qu’il fût par ce qu’en faisaient ceux qui y étaient venus, rien n’y était vraiment programmé alors se déroulait rien, presque rien et parfois beaucoup. Nous nous souvenons par exemple d’un batteur qui jouait de la batterie pour un public clairsemé puis quelqu’un alluma une sono, et le batteur le traitant d’ignorant battant la retraite d’une défaite provisoire. Etc … C’était l’année des « vélos roses » où la ville s’était essayée à une autre utopie, celle des biens collectifs : peut-être une centa

Enquête sur une idéologie (suite) Analyse critique des propos de monsieur Delevoye (interview publiée dans le Journal le monde daté du 21-22 février 2010)

« Mais je ne peux que constater que l’angoisse du déclassement augmente [ monsieur Delevoye ne parle-t’il pas plutôt de l’angoisse des personnes qui croient au classement social ?] Sont déjà confrontés à cette réalité un certain nombre de nos concitoyens [ Monsieur delevoye veut-il dire « un certain nombre de citoyens de la république française » ?est-il si sûr de l’incarner (la république française) au point de dire « nos » ?] , ceux qu’on ne connaît pas [ Qui est donc ce « on » ? M. Delevoye parle t’il de lui-même ?], qu’on ne soupçonne pas [ les soupçonner de quoi exactement ?] et qu’on a peine à dénombrer [ Ah, ouais, donc en plus du classement, il y aura le classement du déclassement, vachement élaboré comme truc !] formant la « France des invisibles » [Invisible ? M. Delevoye est-il sûr du terme qu’il avance ? Invisible à ses yeux ? à ses pensées ? dans les médias ? Tiens, salut, tu vas bien ? Ah ouais, tu me vois ! je croyais qu’j’étais devenu invisible suite à mon classeme

les années 80

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L . et nous-mêmes avions préparé un gâteau en ce samedi après-midi dans la perspective de l’apporter à la fête de crémaillère de X., le bon ami de V. amie de K., la copine de L. T. nous héla par la fenêtre nous invitant à passer chez lui plus tard. Bien que logés à la même adresse, il fallait cependant pour aller de chez nous à chez T. descendre six étages puis en remonter huit selon les logiques des arrière-cours des bâtiments lyonnais. Nous avions placé le gâteau dans un sac en plastique blanc. T. avait reçu une herbe qu’il voulut nous faire goûter. Celle-ci en effet était impressionnante. Partie dans un délire selon lequel nous étions trois détectives à attendre la prochaine enquête, il nous semble bien que c’est ce soir-là où nous gribouillâmes à peu près deux ou trois stylos bics, et ce sans jamais avoir encore entendu parler de Jan Fabre, puis l’heure vint où il fût décidé qu’elle était la bonne heure pour se rendre à la crémaillère. Se lever fût un exercice un peu compliqu

Le vocabulaire technique retrouvé : Les remontées mécaniques .

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Les télésièges, Les arbalètes, les tires fesses et les perches sont des modalités de remontées mécaniques (après une descente à ski où il aura été possible d’ailleurs de slalomer) qui ne sont pas à confondre. Les télésièges consistent en des sièges assis de deux, trois voire d’un siège où le skieur s’assied et à l’abri d’une barre de sécurité sur laquelle il pourra reposer ses skis et ses bras. Le temps de la remontée mécanique, il pourra aisément discuter avec son voisin ou sa voisine, manger une barre chocolatée (de la marque ovo sport s’il se trouve en Helvétie), lire un livre, prendre des photos, se gratter le morceau de peau au dessus de la cheville et qui est toutefois dans la chaussure de ski, contempler le paysage, détailler le dos de ses voisins à l’avant ou l’allure de ses voisins de l’arrière. La difficulté du télésiège consiste au départ du télésiège (prendre le télésiège les bâtons dans une main bien solidement installé sur ses skis, les genoux légerement pliés

les années 80

........ Dans les années 80, R. voulut faire une blague à la boulangère. Il garda son casque intégral sur la tête et demanda un coca ; A notre plus grande surprise, la boulangère lui demanda si une bouteille ou une canette. Les stratégies de diversification des points de vente élaborées par les directions stratégiques des ventes massives des produits de masse destinées à nourrir, habiller, cultiver les masses tout en les édifiant avaient déjà commencé. Par ailleurs, il a longtemps été cru que la stratégie d’opter pour un casque intégral alors que ne circulant qu’en mobylette voire en solex relevait de la seule stratégie de drague afin d’inciter la minette qui aime se faire véhiculer en moto à commencer la conversation et ce, dans les points stratégiques de drague (couloirs, cafés, arrêts de bus, cour et abords d’école, bords de lac, devant les cinémas, MJC et autre maisons des arts et loisirs, etc…) Il

les années 80 (suite)

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[cet article a été initialement publié sur notre blog sur myspace] ........ Ce soir-là, nous avions dîné chez N. Elle habitait seule avec sa mère qui avait eu divorcé de son père vivant à San Francisco. La mère de N. nous avait alors raconté qu’après son divorce elle avait demandé à recouvrir la nationalité française qu’elle avait du abandonner en acquérant par son mariage la nationalité américaine dont l’impérialisme aspire au monopole. Bref, elle nous avait raconté des rendez-vous avec des personnes qu’elle avait supposé être des R.G lui poser des tas de questions bizarres afin d’éventuellement débusquer des histoires bizarres derrière ce qui s’avérait être un simple fiasco conjugal. Elle avait du nous servir nombre de pousse cafés si bien que nous étions déjà ivres lorsque nous arrivâmes à la fête de Marie. Marie était une transfuge de l’école privée de cette commune moyenne contenant un nombre moyen d’habitants quoique située près d’une frontière. Marie avait voulu connaî

Compétition sociale/ Matrice de dialogue.

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Tu me prêtes une oreille. Ah, non, écoute, je n’en ai que deux ! Quoi ! tu n’as pas trois oreilles comme tout le monde ! Non, par contre j’ai cinq doigts à chaque main. Oui, çà va, fais pas le malin, tu as combien de cheveux exactement ?

Dans les années 90 (la république potagère).

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Au début des années 90 du siècle vingt, notre père fût à la retraite. Avec notre mère, ils s’installèrent en Bretagne où était né le père de notre mère et où nous allions en vacances chaque été. Notre père décida alors de faire un jardin potager et n’ayant pas d’expérience en la matière car disait-il « chez nous (entendez les paysans fribourgeois à moins que gruyérien), ce sont les femmes qui s’occupent des jardins potagers », bref, il décida, en ex-homme du Livre, de se documenter. Notre père nous expliqua qu’un libraire lui avait conseillé un ouvrage qui se vendait bien où Daniel GELIN prodiguait ses conseils au jardinier débutant et inexpérimenté. Cela nous avait rire, pour certaines personnes tous les moyens de se faire de l’argent semblent bons et nous vivions à une époque où pendant que Rika Zaraï et Demis Roussos nous expliquait comment maigrir ou garder la forme, Daniel Gilbert vendait des amulettes. Puis nous n’en parlâmes plus et notre père s’acheta d’autres ouvrages re

Les mystères familiaux.

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La mère de notre mère avait des traces sur les jambes. Elle nous avait raconté que c’était parce qu’une fois alors qu’elle était en Tunisie (Agadir ou Byzerte ?) elle avait mis les pieds dans une casserole d’eau bouillante par mégarde. Ce que nous ne parvenons à comprendre aujourd’hui est comment est-il possible de mettre les deux pieds dans une casserole d’huile bouillante ? Un à la rigueur, cela est compréhensible : une casserole d’huile bouillante est dans la cour de la maison, la mère de notre mère qui ne l’y a posé met un pied dedans parce qu’elle ne l’a pas vu ; mais comment est-il possible alors d’y mettre le deuxième  (pied, bien sûr)? Pourtant, dans notre souvenir, la mère de notre mère avait bien des traces sur les deux jambes. La mère de la mère de notre mère est morte en changeant une ampoule. La mère de notre mère nous racontait qu’elle avait grimpé sur une table tabouret à trois pieds assez courante dans les mobiliers bretons à moins que normands, avait dû fai

Nota bene

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Nota bene : Nous voudrions rappeler ici que les sociologues ayant mis à jour les théories de la construction sociale de la réalité ou de la construction de la réalité sociale dans les années soixante dix du vingtième siècle l’ont fait dans un optique de luttes politiques pour élargir le socle de la démocratie sous l’égide de l’ambition de le trinité « liberté, égalité, fraternité »  et non pas pour servir la cause des « moiyenavouloiruneplusgrossevoitureouuneplusbellerobequemonprochain » et autres bonimenteurs (en novlangue : « storytellers ») de nos fesses. Ainsi par exemple, les théories de la construction sociale de la réalité à moins que de la construction de la réalité sociale permettent aisément d’apercevoir dans les discours sur les montées des racismes ou les tensions ethniques de nos sociétés un masque commode ou un appareil discursif à occuper les esprits afin de ne pas se souvenir que le problème réside d’abord dans des questions complexes liées aux partages des richess

Définition : aujourd’hui, « curator ».

Définition : aujourd’hui, « curator ». Curator : par analogie avec « tour operator », le terme « curator » désigne les personnes organisant des voyages organisés dans les mondes des arts (cf. avantages et inconvénients des tour operator).